"Merci pour l'invitation d'aujourd'hui, pour la bière et le repas."

 

 

 

Il était maintenant presque onze heures. Tous les invités devaient partir car les portes de la résidence allaient bientôt se fermer. Team secoua ses clés où étaient accrochées une clé USB et là, il était de meilleure humeur... Son visage semblait être ivre et heureux, car il avait pu boire et mater des films. Les yeux de Aom étaient rouges et prêts à s'endormir.

 

"Eh bien, rentrez bien et faites attention de ne pas vous faire attraper pour avoir bu ici, par les gardes d'en bas." Répondit Tharn alors que ses nouveaux amis hochaient la tête et tâtonnaient dans le couloir, laissant Tharn et les deux autres dans la chambre.

 

"Hey, Ai'Type, réveille-toi, ce n'est pas ton lit."

 

"Hummm, je dors. Arrête de m'embêter."

 

Techno leva les yeux pour regarder les posters des The Killers qu'il y avait au-dessus du lit. Il n'était pas sûr de savoir qui allait gagner cette bataille. 

"Hu, Gémissement de douleur" 

"Et si je le poussais?" Pensa Techno

La personne bourrée s'accrocha à l'oreiller de son colocataire et son ami lui dit démuni :

"Bon sang, tu sais exactement où tu es et tu as quand même voulu boire beaucoup de bière. ça ne m'étonnerait pas que tu te fasses baiser là..."

 

"Alors tu le sais ?"

 

Stupéfaction. 

Sur le moment, à la question de Tharn, Techno était étonné et il ne s'était pas rendu compte que Tharn était toujours là, debout devant la porte, alors il ne put que faire un sourire gêné, alors que sa main tapait toujours Type pour essayer de le réveiller.

 

"Est-ce que tu le sais ?"

 

"Oh, hein ?  qu'est-ce que je sais ? Je ne sais rien."

 

Techno jouait les idiots Tharn continua

 

"Tu sais que je suis gay !"

 

"Euh..."

 

"Eh bien, tu le sais ! Qu'est-ce qu'il t'a dit d’autre ?"

 

Techno ne pensait vraiment pas que l'autre camp agirait comme ça. Même s'il prétendait maintenant ne rien savoir, Tharn ne le croira pas. Il avait directement admis qu'il était gay, alors Techno pesa le pour et le contre, abandonna l'idée de réveiller Type, se tourna lentement et lui dit :

 

"Eh bien, Il m’a juste dit 2 ou 3 trucs, il a toujours détesté les gays. Je ne sais pas pourquoi. En tout cas, depuis que je le connais, il a toujours dit qu’il détestait les gays. Un jour, quand nous étions au lycée, des camarades se sont moqués de lui, en disant qu'il avait dû être sexuellement agressé par des gays. Il a poursuivi les mecs à travers la classe pour les frapper. Oh, mais moi je ne suis contre rien. J'ai beaucoup d'amis et la plupart d'entre eux sont des katoeys. J’ai beaucoup d’amis gays"

 

Parce que Tharn lui avait demandé directement, Techno ne tourna pas autour du pot et continua :

 

"De toute façon, je tiens à m'excuser au nom de Type. Ce n’est pas quelqu’un de mauvais juste parce qu'il agit comme ça....Essaye de le comprendre"

 

Tharn était toujours là car il savait que Type était quelqu'un de bien, en tout cas qu'il l'avait été un jour, mais maintenant, il voulait savoir pourquoi il détestait autant les gays. Techno regarda Tharn, attendant qu'il l'écoute attentivement et lui demanda.

 

"Hey mec, tu ne veux toujours pas déménager ? Hé bien, juste pour t'épargner des ennuis?  Tous les jours, vous me rendez nerveux tous les deux."

 

"Je ne bougerai pas." Tharn répondit froidement. "Je n'ai rien fait de mal, pourquoi devrais-je déménager  ?"

 

"Déménage et tu n'auras plus à le supporter. Il ne te dérangera plus."

 

Techno parla avec empressement, regarda son ami encore ivre, dans cette position, il avait l'air sans défense. Tharn secoua sa tête et dit,

 

"J’ignore d'où viennent les préjugés de ton ami, mais je ne déménagerai jamais parce que je suis gay, si je déménages ça voudrait dire que je penses qu'être gay c'est mal, et ce n’est pas ce que je pense, alors je ne partirai pas."

 

Techno comprenait Tharn. Il semblerait que ce ne soit pas qu'une question de déménagement. C'était une question de dignité, de statut social. Et c'était son droit. Et comme Tharn le disait, s'il déménageait, c'était admettre qu'être homosexuels c'était mal, alors il ne bougera pas.

 

"Eh bien, fais comme tu veux, tu continueras d'être torturé par Type si tu ne déménage pas. Tu sais à quel point les gens intelligents comme lui sont chiants."

 

Techno s'avoua vaincu, pour ne plus être mêlé à leurs histoires. A en croire sa conversation avec lui, Techno trouva que Tharn allait bien, sinon il n'aurait pas été aussi direct pour s'identifier, mais il semblait avoir beaucoup de préjugés sur Type.

 

"Allez, viens et aide-moi. Je vais enlever Type de ton lit."

 

"Laisse-le dormir la !"

 

"Ah, pourquoi ?!"

 

Techno leva hâtivement et laborieusement le bras de son ami endormi et l'allongea sur ses épaules, mais son ami n'était pas d'accord. Pourquoi Tharn acceptait-il que Type dorme dans son lit ? Quel était le problème ?! Techno se tourna pour le regarder et Tharn dit brièvement :

 

"Je veux donner une leçon à ton ami."

 

Cette réponse donna à Techno des sueurs froides le long de son dos . Wow, ce mec était rusé.

 

"Ne me dis pas que..."

 

"Ne t'inquiète pas. Je n'aime pas le faire avec les personnes bourrées comme tu sembles le penser. Il est presque 23h." dit Tharn en regardant l'horloge suspendu au-dessus du bureau. 

 

Effectivement 23h. Les gros yeux de Techno manquèrent de sortir de leur orbite, whoa, il tourna la tête, rallongea Type avec ses mains et attrapa son sac.

 

"Alors je m’en vais, sinon je ne pourrais pas sortir à temps. Mais tu ne lui feras rien, pas vrai ?"

 

"Um."

 

C'était ce sourire qui fit ravaler sa salive à Techno. 

 

"Putain de merde, je me sens terrible mal. Je m'inquiète pour mon ami, mais je m'inquiète aussi de ne pas pouvoir rentrer à temps." pensa Techno

 

"Tu seras clément !" 

C'était important de protéger une vie ! Techno ne faisait que laisser son ami pour cette fois. C'est la faute de Type ! Pourquoi fallait-il qu'il soit bourré? Ce n'était la faute de personne d'autre. Mais cela aura appris à Techno une vérité : joue avec le feu et tu te brûleras. 

 

Et si ça brûle le chrysanthème de Type, ce ne sont pas mes affaires. Ne jouez jamais avec le feu !!

 

Après avoir rangé la chambre dévastée comme après un typhon, Tharn alla calmement prendre une douche et se changea. Devant lui, se trouvait un petit mouton qui était prêt à être abattu. Le petit mouton portait toujours son uniforme scolaire et son pantalon de football mais c'était très beau. L'apparence de Type, quand il dormait, était très différente de quand il était réveillé. Peut-être que c'était parce qu'il n'avait pas ses yeux perçants, ne pouvait pas le regarder, ou le haïr férocement. Les cils de Type étaient très longs, ses joues étaient rouges après avoir bu, comme une fille timide, beaucoup de boutons de son uniforme scolaire étaient ouverts et il avait un joli visage. Cette image rappela à Tharn que Type était comme un cancer avancé.

 

"Il me déteste jusqu'à l'os !"

 

Le bruit et les événements d'aujourd'hui énervèrent encore plus Tharn. 

"A l'origine je voulais juste qu'on soit ami et colocataire. Je voulais que l'on soit amicale l'un envers l'autre, mais j'ai été piétiné encore et encore. Je suis gay, oui, mais être traité différemment et engueulé me rende malheureux."

 

"C'est toi qui as commencé."

 

En disant cela, Tharn déboutonna le reste de l'uniforme scolaire. Quand il défit les boutons, Type fit des "Oh, ah", il se tourna et esquiva, mais donna l'occasion à l'homme au-dessus de lui d'enlever le vêtement qui sentait la transpiration et la bière. Cette fois, le corps délicat du joueur de foot était devant lui.

 

"Ah."

 

L'homme ivre fit une voix mécontente et Tharn se serra dans le lit une place. Après s'être allongés un peu ensemble, ils furent assez proches. Tharn rit :

 

"Tu sais qu’en ce moment, tu dors comme un bébé ?"

 

Tout en lui chuchotant cela, il lui effleura doucement les long cils avec son doigt et l'ivrogne fredonna. Le batteur sourit plus joyeusement mais seulement pour ça

 

"Mais quand tu es réveillé, tu es un sale gosse."

 

En finissant de dire ça, son visage afficha un rictus, ses mains s'enroulèrent autour de sa taille, son corps était froid après la douche juste à côté de ce corps chaud, rafraîchissant ce dernier, mais lui faisant aussi faire des petits bruits. Il semblait savoir que quelqu'un perturbait son sommeil et qu'il avait bu beaucoup d'alcool. Finalement il rentra son cou dans ses épaules pour se réchauffer. Tharn sourit et mit sa tête dans l'espace entre sa nuque et son épaule.

 

"Er."

[Muah].

 

Le bruit de succion de la peau, la personne endormie gémit un "Aaah", mais utilisa aussi sa main pour se gratter le cou, comme pour chasser la chose qui perturbait son sommeil, obligeant Tharn à devoir repousser sa main. Tharn mordit gentiment l'autre main avec ses dents pour faire une marque et eut immédiatement des frissons sur tout le corps et le fit pousser un léger cri :

 

"Aie, mal !"

 

Il tourna presque sa tête de l'autre côté, mais Tharn l'en empêcha en la retenant et continua de sucer et mordre jusqu'à ce qu'il fut sûr qu'il y aurait des marques jusqu'au matin, alors seulement il essuya sa salive avec satisfaction et regarda son œuvre d'art : une par une des marques aussi rouge que des cerises apparurent. Alors Tharn remit sa main en place, replaça ses bras autour des hanches enivrantes et emmena Type dans ses bras, tira la couverture sur les deux corps, avec des mouvements doux et lui dit à son oreille :

“Je veux voir la tête que tu feras quand tu te réveilleras et découvriras que tu as dormi à mes côtés toute la nuit. Ça va te rendre fou pas vrai ?”

Tharn regarda les yeux de Type rempli de poison. Il caressa le visage de Type avec son nez, glissa tout le long et s'arrêta jusqu'à ses lèvres. Pendant un instant, Tharn hésita, mais en se souvenant du bazar que lui avait laissé la fête de ce soir, il lui déposa un doux baiser sur les lèvres. Il ne pouvait pas croire que c'était la bouche de quelqu'un qu'il détestait. Puis, il lui murmura doucement avant de quitter ses lèvres

 

"Bonne nuit, coloc''

 

Après ça, il ferma les yeux. Même s'il n'avait pas de musique à écouter ce soir, il s'endormit en entendant les battements du cœur de la personne à côté de lui, en pensant que ce n'était pas si mauvais de tenir la personne qui nous haït.

 

"Bordel de Dieu, je devais être déprimé à mort !: Se dit l'homme qui avait bu pendant une partie de la nuit, mais sa conscience était trop vague et Mr Thiwat voulut juste continuer à dormir, même s'il aurait voulu comprendre pourquoi son lit était devenu si petit et l'idée de devoir se réveiller pour vérifier était trop difficile, alors il décida de se rendormir.

 

"Type, tu peux te réveiller ?"

 

Dès que Type eut pris cette décision, il entendit une voix qui était très proche de lui. C'était super prêt. Il sembla même que c'était dans son oreille. C'était bizarre. La voix était familière. Il lui sembla qu'il l'avait déjà entendu quelque part. Son ami ? Techno, sa voix était tellement lente, froide et propre. Ce n'était pas la voix de son ami. A qui était cette voix la ? 

"Bah, on s'en fout... ?!!! Vaut mieux retourner dormir."

 

"Tu as utilisé mon bras comme oreiller toute la nuit."

 

Oreiller... mais, pourquoi j'utiliserais le bras de quelqu'un d'autre comme oreiller ? Je peux clairement utiliser le mien, oui, un oreiller rigide pour les douleurs aux cervicales.

 Type répondit seulement dans son esprit mais il ne dit rien. Il toucha aussi l'oreiller sous sa tête avec la main. Ca ne semblait pas être le bon, ce n'était pas son oreiller ? En y réfléchissant, il se réveilla un peu plus et essaya de vérifier son oreiller, mais plus il le touchait, plus il l'attrapait, plus il sentait que quelque chose n'allait pas. Il entendit aussi l'oreiller dire :

 

"Ne le pince pas plus. J’ai le bras engourdi."

 

"Un oreiller ne peut pas se sentir engourdi, ce qui veut dire que ce n'est pas mon oreiller. Qu'est-ce que c'est ? Ouvre les yeux !" Pensa t-il 

 

De cette façon, Type ouvrit enfin les yeux, mais l'image devant lui était différente de ce qu'il avait imaginé. Il y avait une paire d'yeux froids et glacés, une peau très blanche et un vitiligo (il semblerait qu'il ait vraiment une maladie) C'est... C'est... Il pouvait le voir clairement. C'était Ai'Tharn ! 

La personne qui venait de se réveiller était choquée jusque dans son cœur, et son esprit était plein de questions. Pourquoi son visage était-il aussi proche ? oui, trop proche. Il pouvait voir la racine de ses cheveux. C'était pour dire... Type se baissa immédiatement pour regarder son corps avec horreur et un son arriva à son oreille :

 

"Combien de temps tu vas encore être choqué comme ça ? C’est toi qui t’es affalé dans mon lit hier soir."

 

"Er, lit… moi…et…toi. Alors quoi, ensemble."

 

Type parla à plusieurs reprises, s'il avait été dans un dessin animé maintenant, il aurait certainement vu un petit fantôme blanc s'envoler hors de sa bouche (comme dans un tableau d'horreur d'un peintre). Tharn ricana, désignant son lit avec son doigt, avant de montrer son propre lit.

 

"La nuit dernière, toi et moi..."

 

Tharn ne prononça que ces mots en fronçant les sourcils.

 

"Ah..." Bang ! "Ah ah ah ah ah ah !!!!! Je ne peux pas ! Va en enfer, espèce d’enfoiré, crétin ! Fumier !"

 

Type cria et recula. Il tomba du lit. Ça n'avait pas d'importance que ses fesses lui fassent mal ou non. C'était comme s'il avait vu un fantôme, il secoua ses mains dans tous les sens et recula de toutes ses forces. Il hurla tellement fort que même la résidence des filles aurait pu l'entendre. Cette réaction n'était pas celle que Tharn attendait et Bang ! Bang ! Bang ! Bang !!!

 

"Merde, qu'est-ce qu'il vous arrive ? Que se passe-t-il ?!"

 

Il y avait de gros coups sur la porte. Il y avait les cris d'un gars, qui avait réveillé tout l'étage. Un groupe de personnes bourdonna en dehors de la chambre. Type se tourna et regarda la porte. Ses lèvres tremblèrent 

"Ah... non je n'ai pas dormi avec un gay, non, ce n'est pas vrai, je n'ai pas dormi avec un gay, non, c'est impossible !!!"

 

"Tu veux que je leur dise que la nuit dernière, toi et moi… ?"

 

"Non !" répondit Type instinctivement, 

Il devait être en train de délirer maintenant, il recula inconsciemment vers son lit et s'y allongea, couvrit sa tête avec la couverture tandis que son cerveau se vida. Ne lui demandez pas où était son cerveau. Il ne l'avait pas encore trouvé ! Au bruit de la porte qui s'ouvrit, Type se dit qu'il était préférable de laisser Tharn gérer ceux qui voulaient entrer dans la chambre.

 

"Que se passe-t-il ?"

 

"Oui, je l'ai entendu dans tout le bâtiment. J'ai eu peur."

 

"Rien. Type a fait un cauchemar."

 

Ha, c'était pire qu'un cauchemar. Un cauchemar était acceptable. Mais là, je m'étais réveillé dans son lit !

 

"Vraiment ? Est-ce que vous vous disputiez ? La semaine dernière, je l'ai vu courir dans tous les sens pour trouver quelqu'un qui voudrait échanger sa chambre avec lui."

 

Il ne savait pas qui avait posé la question mais il maudit la personne en se demandant pourquoi il n'avait pas voulu changer de chambre avec lui à ce moment-là.

 

"Vraiment, si tu me crois pas, Ai'Type, tu t'es disputé avec moi ?"

 

Ai'Pédé voulut me refilé le problème....

Oui, il aimerait vraiment dire, aux personnes dehors, que Tharn et lui se disputaient et qu'ils étaient sur le point de s'entre-tuer. Mais s'ils demandaient la cause de leur dispute et que ce bâtard disait que lui et moi ... 

"Merde, non, je ne veux pas, je déteste les gays, sans mentionner le fait que j'ai dormi avec un gay…"pensa Type

 

"Non, pas eu de dispute."

 

"Tu vois ?"

 

"Regarde, à cause de toi, à cause de toi, ma vie est devenue laborieuse !" Pensa Type en maugréant 

 

"Pourquoi se couvre-t-il la tête ?"

 

"Il est timide." Dit délibérément Tharn 

Et Type avait vraiment envie de le gifler, mais maintenant, il ne put que se cacher sous sa couverture et attendre d'entendre les étudiants rentrer dans leur chambre après avoir découvert la situation.

 

"Eh bien, oubliez ça et retournez  dans votre chambre." continua Tharn 

 

"Fais attention à ton colocataire. Il est nerveux ? Il a été castré ?"

 

Les personnes se plaignirent de Type, mais personne ne dit rien sur le vrai méchant !

 

"Ne crie pas comme ça la prochaine fois que tu as un cauchemar mec. Le cœur de Phi s'est soudainement arrêté."

 

Type ne put s'empêcher de pleurer. 

J'ai vraiment dormi avec un gay ?"

Bang ! 

Quand la porte se referma, une voix se fit entendre

 

"Tu es incroyablement lâche !"

 

Type enleva la couverture qui était sur sa tête, au moment où Tharn était entrain de lui parler

 

"Tu vas te mettre… à pleurer ?" demanda Tharn très confus.

 

"Ce n'est pas vrai. Qu'est-ce que tu m'as fait ?"

 

Il avait l'air d'être sur le point de pleurer, ce qui fit que Tharn n'en croyait pas ses yeux. Sa main devant sa poitrine était détendue et Type essaya de contrôler ses larmes qui étaient sur le point de couler de ses yeux.

 

"A quoi est- ce que tu penses ?"

 

"Comment ai-je fini sur ton lit ?"

 

Type essaya d'éviter ce sujet. Il ne s'attendait pas à ce qu'un homme comme lui finisse comme ça.

 

"Tu y es allé toi-même."

 

"Menteur !"

 

"Oh, tu insinues que je t’ai traîné dans mon lit ? "

 

"C’est parce que j'ai trop bu hier soir."

"Si c'est le cas, ne boit plus jamais de ta vie. Si tu étais bourré, pourquoi t'aurais-je trainé dans mon lit, si tu avais dormi dans le tien ? 

 

"Mais tu l'as fait !"

 

Type allait vraiment pleurer. il avait les larmes aux yeux. S'il continuait de pleurer comme ça, ce ne serait pas de la faute de Tharn. En y pensant, Tharn le regarda avec des yeux moqueurs, comme s'il disait "C'est tout ce que tu peux faire ?" mais il n'arriva pas à répondre, il ne put que le regarder pleurer.

 

"Comment ton corps se sent ? C'est ma réponse."

 

Tharn alla récupérer son uniforme scolaire, prit sa serviette et passa devant Type. Quand il se retourna, ses doigts touchèrent les marques rouges sur sa nuque. Type se réveilla immédiatement et son cœur tomba à ses pieds. Il n'était pas fou mais il portait toujours son pyjama. Attendez une minute… son pyjama et son boxer ? Il s'arrêta pour vérifier encore, c'était probablement parce qu'il avait encore du mal à bien se réveiller et que son cerveau flottatoujours dans les étoiles, mais il pensait qu'il ne lâchera jamais Ai'Pédé et son cerveau atterrissa.

Mes fesses me font mal...! Incorrect.

 

"Non, non, c'est parce que je viens juste de tomber du lit, ce n'est pas une douleur dans les fesses. J’ai survécu ! "

 

Type vérifia ses fesses prudemment pour être sûr qu'il n'y ait aucune douleur à l'intérieur. Oui, le garçon parfaitement réveillé sauta du lit et vérifia le sol. Pas de préservatif. Pas de papiers toilettes utilisés. Il n'y avait pas de trace de fluide de couleur étrange.

 

"Mon chrysanthème va bien !!!" se dit Type avec les yeux grand ouvert et une idée lui traversa l'esprit : as-t-il était trompé ?

Il essuya les larmes de ses yeux, regarda le lit opposé énervé et se précipita dessus pour jeter l'oreiller de son colocataire par terre. Le garçon en colère retint sa respiration. Il regarda le dortoir et tapa du pied énervé. Ses mains semblerent vouloir arracher la tête de l'autre partie.

 

"Ai'Tharn, tu m'as piégé !"

 

Le pleurnicheur sécha ses larmes avec ses mains, et dit d'une voix forte

 

"Je me vengerai !" dit Type énervé, 

Il alla ouvrir son placard, sorti brusquement son uniforme et ferma les yeux. Crack ! Fermeture du placard.

 

"Juste des piqûres de moustiques, des piqûres de moustiques, ce n’est pas des suçons !"

 

Type se regarda avec les yeux grands ouverts. Il ne put croire qu'il y avait des marques de dents sur sa nuque. Après avoir vérifié de nouveau son chrysanthème plusieurs fois, il ne put qu'essayer de se faire un lavage de cerveau. 

"Piqûre de moustiques, piqûre de moustiques, oui, piqûre de moustiques, un moustique spécial, dont les dents sont les mêmes que nous les humains. !"

 

"Je vais le tuer !!!!!!!!!!"

 

Finalement, Type ne put s'empêcher de crier. Il entendit un coup sur la porte !

 

"Hey, baisse la voix. Si tu veux faire un cauchemar, crie-le en silence !"

"Ah !!!!!"

Type put seulement rugir, doucement! Il se précipita de nouveau sur le lit et le ravagea, le mettant presque en pièce

Il n'y avait qu'une seule chose au monde qui pouvait faire paniquer Type. 

Et personne ne l'empêchera, de ne pas le laisser tranquille !