• {corrigé} Chapitre 2 : La guerre a commencé

    "Tu dois déménager. Je ne supporte plus de vivre dans la même chambre que toi !"

    Type s’adressait au garçon qui mettait ses écouteurs dans ses oreilles, puis passa ses mains derrière sa tête pour montrer qu'il ne se préoccupait pas de lui. Il n’ouvrit pas les yeux et tourna son corps face au mur, énervant Type qui serra étroitement les poings.

    "Lève-toi et parle-moi !"

    "..."

    Sa voix se fit plus forte, mais l'autre ne s'en souciait pas. Type devint furieux.

    Type était un homme qui utilisait plutôt ses méninges que sa force, c’était le minimum requis en tant que planificateur de l'équipe sportive. Il ne serait jamais grossier avec quelqu'un qu'il venait de rencontrer, mais il y avait une chose qui pouvait le rendre esclave de ses émotions et c’était l'affection et l'amour de ces personnes dont l'orientation sexuel était d'un genre inconnu pour lui. C’était pourquoi, bien qu’il ne le sache depuis moins d’une semaine,  il essayait de ne pas déranger les autres. Mais pour cette fois...

    D'un seul coup, Type, de sa grande main, tira sur le câble de ses écouteurs. Tharn se retourna et le regarda, énervé.

    Dès qu’il lui fit face, Type dit avec rage, 

    "Tu dois changer de chambre!" 

    Ce genre de comportement ne pouvant amener qu’une réponse comme celle-ci :

     "Eh bien, je ne me donnerai pas cette peine."

    L’envie de le frapper le démangea en entendant cette réponse et Tharn esquissa un sourire comme s'il voulait l'énerver encore plus.

     Cliquetis

    "Ai'Tharn !"

    Il lui jeta ses écouteurs au visage. Même si ça ne faisait pas vraiment mal, le coup réussit à lui arracher un cri étouffé. Tharn tira Type d’un coup sec sur le lit, ses yeux brûlant de colère. Les deux semblaient se battre.

    "Je ! Ne Reste Pas ! Vivre avec Un Gay ! Dans Une Chambre ! C'est clair ? Pauvre mec ?"

    Type avait craché les mots comme s'il s’adressait à une personne aux capacités mentales déficientes. Les yeux de Tharn devinrent encore plus terribles. 

    "Tu n'as pas le droit de me mettre à la porte je ne t'ai rien fait !"

    "Pas pour le moment, mais peut-être dans l’avenir ! Je me méfie des gars dans ton genre. Je parie que tu sautes sur tout ce qui bouge  ! Connard !!!"

    Type cracha le dernier mot puis se rendit compte qu'il était maintenu par les hanches. Le garçon à la peau sombre ne pouvait pas bouger. Incapable de crier, seul ses yeux grands ouverts, demandaient à l’autre ce qui n’allait pas. Même en sport, il avait horreur des corps à corps et de s’allonger sur un autre. 

    " Putain, Ai'Tharn, laisse-moi partir, espèce de bête !" 

    Cette fois, Type poussa et donna des coups, dans l’espoir d’une mince évasion, mais Tharn l'immobilisait toujours et il semblait savoir comment l'empêcher de s’enfuir. Le plus important était qu'il était... au-dessus. Tharn roula et le retourna, se pressant contre son corps. Les mains retenues et les jambes coincées, Type se figea, le souffle coupé. Il le fixa froidement et lui lança plusieurs insultes. Les yeux de Type furent pris de panique lorsque Tharn se pencha.

    "Qu'est-ce que tu vas faire !!!? Descends de là où je te massacre !" 

     Les membres toujours bloqués, tout ce qu'il pouvait faire était menacé le garçon qui était sur le point de l'attaquer. Il était effrayé. Le cœur de Type était envahi de peurs, il avait des sueurs froides et son cerveau ne pouvait pas fonctionner correctement. 

     "Ai'Tharn, bouge de là !"

    Type cria fort, comme si ça pouvait l'aider. Tharn se baissa rapidement avec un sourire, provoquant encore plus la colère de Type. Il voulait le tuer. Il battait des pieds de rage et poussa même un cri assourdissant. 

    "Tu me détestes à ce point Type ? Bien… Alors, et si je te sautais toi aussi ?"

    "..."

    Cette fois, Type écarquilla les yeux comme si le roi des enfers était venu prendre sa vie. Son corps était aussi rigide que celui d'un mort. Il ne pensait qu'à une chose :

    " je suis embrassé par un gay. Non ? Non ! Non !! Non !! Nooooooooooooooooooooooon ! A l’aide ! N’importe qui ! Que quelqu’un me vienne en aide maintenant !" 

     

    Et jusqu'au dernier instant, Type ne voyait que Tharn devant lui. "Je vais te tuer, te tuer, te tuer, enculééééééééééééééééé"

     

    BOOM !!!

     "Ah !!!!!!!"

    La chambre était rempli des cris de Type, ses mains martelait l’air comme s’il était pris au piège dans un filet, jusqu’à ce qu’il ouvrit les yeux, transpirant comme s'il avait couru pendant trois heures, la bouche ouverte, laissant passer des cris entre la souffrance et la colère.

     "Aie, mon dos, j'ai mal !"

     Oui, la douleur courait dans le bas de son dos, ses yeux papillonnaient, son cerveau se réveillait et en même temps, il y avait le reste d'une ombre mystérieuse. Le maître de cette ombre était sur le point de l'embrasser sur les lèvres

    "Ai'Tharn !!!" 

    La voix de Type était visiblement à la recherche de quelque chose mais son cerveau n'arrivait pas à comprendre ce qu'il venait de se passer. Une voix sarcastique dit :

    "Tu tombes encore de ton lit à ton âge ? Quel idiot !"

     "Qui traites-tu didiot ?  Ai'..." 

    Attendez une minute ? Il était tombé du lit ?!! Type s'interrompit et réalisa où il se trouvait. Comment pouvait-il dormir par terre ? Il venait de réaliser qu’il n’était plus sur son lit. La dernière chose dont il se souvenait, été qu'il ne pouvait pas dormir les yeux ouverts, tout en se demandant si celui qui se trouvant dans le lit voisin allait lui faire des trucs dégoûtants. Il avait dû rouler hors du lit et s'était endormi sur le sol, ses couvertures s'étaient emmêlées autour de ses membres pour finir ligoté comme un saucisson. D'un coup d'œil, il remarqua que Tharn avait mit son uniforme, prit son sac à dos et se tourna vers lui :

     "On se voit ce soir, coloc !"

     Vlam !!!

     "Qui est ton coloc ? Je t'ai dit que je voulais que tu déménage !!!" 

    La porte s'était déjà refermée, laissant Type seul et énervé. Il se dégagea rapidement de la couverture et s’assit pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer. 

    "J'étais en train de rêver !"

    En fait, j'ai dû m'endormir sans m’en rendre compte, hier soir. Je pensais trouver quelqu'un prêt à changer de chambre à mon réveil, mais j’ai rêvé que je me faisais embrasser par un gay. Ces images, d'être poussé par ce bâtard, pressé contre son corps, être attrapé par le poignet et tenu par la hanche etc... tout ça est arrivé parce que j'étais enroulé dans ma couverture.

    Est-ce un soulagement ? Bien sûr, mais d’un autre côté... Quelle honte !

     "Pourquoi j’ai rêvé de ça ? Et il m'a vu dans cet état minable, Fais chier !!!!" 

    L’athlète se gratta la tête, énervé, jeta le coussin qu'il utilisait depuis son arrivée à Bangkok, se leva brusquement, poussa la couverture hors du lit, et la piétina furieusement avec ses pieds.

     "Putain de couverture ! Pourquoi tu m'as fait perdre la face devant ce bâtard ? Merde ! Il doit se foutre de moi maintenant. Comment le faire partir de cette fichu chambre ?" 

    Type se défoula pendant un moment contre sa couverture, puis soupira lourdement en la ramassant et la secoua pour l'aérer. Après avoir rangé la chambre, Type s'installa sur le lit, serra fortement ses poings, son cerveau carburait. Il doit y avoir un moyen de dégager Tharn de cette chambre !

    "La guerre a commencé. Attends-moi, Ai'Connard. Je vais te faire quitter la chambre !"

    Même si sa bouche était pleine de confiance et que ses yeux brillaient, son cœur réfléchissait.... 

     "Je ferais mieux d’en discuter avec No. Pour l'instant, je ne vois pas encore comment !!! Mais ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin d'imagination. Je dois faire payer celui qui m'a fait faire ce genre de rêve. Il verra !"

     

    (Point de vue de Tharn)

    “Qu'est ce qui ne va pas ?"

    "rien."

     "Mais ton visage me dit le contraire, Ai'Tharn."

    Tharn resta silencieux. Quand il était entré dans la salle de musique, tous les étudiants l'avaient salué, mais il avait continué à regarder le plafond de la salle, son esprit était rempli d’images idiotes de son colocataire entrain de tombé du lit

    "Oui, j’ai un petit problème." répondit le batteur. Il n'était pas d'humeur à répondre à la question de Lhong. Ce dernier leva un doigt et dit en souriant

    "Tu es tombé sur ton ex ce matin ?"

     "Non."

    "C'est ça... des types se sont enfin battus pour toi ce matin ?"

     "Non."

     "Tu es sûr que personne ne s'est battu pour toi ?  ..."

     "Non !" Le ton était monté d'un cran, ce qui fit rire le spéculateur. 

    "Alors... Tu as été pourchassé par un senior ? Un grand mec musclé et qui n'arrêtait pas de te demander, s'il te plaît frère Tharn, je peux te baiser, s'il te plaît frère Tharn."

    "Tu t’amuses bien? C'est vraiment drôle de m'embêter comme ça ?" Tharn regarda son ami, les mains en signe de défaite, qui s'approcha de lui en souriant mal à l'aise.

     "C’est rare de te voir contrarié, tu as l'air si triste. Dis-moi ce qui ne va pas. Je peux t’aider." 

    Tharn savait que son ami était inquiet pour lui. Lhong était son ami depuis presque 4 ans et ils avaient vécu de nombreuses choses ensemble. Même si tout le monde à l'école lui en voulait d'avoir été impitoyable, cet ami viendrait toujours pour lui rappeler qu'il était là pour lui.  Même si Tharn ne parlait pas souvent de ses problèmes, il consultait toujours Lhong lorsqu'il tombait sur un gros souci, mais cette fois il n'était vraiment pas d'humeur.

    "J'ai juste l'impression d'avoir rencontré une personne qui me convient depuis ma naissance."

    "Rien." Tharn insista et Lhong haussa les épaules.

    "Eh bien, si tu me dis que tu vas bien alors c'est ok. Mais sache que je suis là si tu veux en parler."

    A ce moment-là, le professeur entra et Tharn fit semblant de l'écouter, même s'il pensait toujours à son colocataire. 

    Si Type avait eu une discussion sincère et qu’il lui avait demandé gentiment, il aurait sérieusement pu envisager de déménager. Tharn pouvait comprendre les préjugés de certaines personnes mais il était inexplicablement en colère d'avoir rencontré quelqu'un d'aussi extrême et désagréable que lui. Donc peu importe à quel point Type voulait le chasser, il ne partira pas ! C’était ça qui devait rendre Type si triste et déprimé. Mais Tharn se disait, parce qu’il était gay, il était donc dans son droit de rester.  En plus, il n'avait causé aucun problèmes et n’avait provoqué personne. Il était le deuxième fils de la famille, célibataire, sans enfant. Si quelqu'un ne l'aimait pas, il n'avait pas besoin d'essayer d'être ami avec lui, il pouvait rester loin. S'il pouvait être accepté, il en serait très reconnaissant, mais les gens pensaient que les personnes comme Tharn étaient pénibles. Et Type était un hétéro pur et dur. Quelques jours plus tôt, Tharn s'était dit, qu'il aurait pu être ami avec son colocataire, ce qui ne l’aurait pas, lui aussi, rendu si triste et déprimé. Mais après avoir découvert ce que Type avait fait la nuit dernière, Tharn avait changé d'avis.

     

    "Tu me déteste à ce point, pas vrai ? Je ne déménagerai pas non plus ! "

     

    ( Point de vue de Type )

    Au même moment, deux garçons réfléchisserent, mais leurs idées coïncidèrent. 

     

    "A voir ta tête, ça ne s’est pas bien passé. Votre conversation ne s'est pas bien terminée ? "

     

    Techno n'a pas pu s'empêcher de poser la question quand son ami était arrivé. Les dents de Type étaient serrées de haine. Il se frappa la tête de rage et dit d'un air méchant

     

    "Il refuse de déménager ! "

     

    "Je le savais."

     

    "Comment ça tu le savais ?" demanda Type en colère, forçant son ami à dire ce qu'il pensait.

     

    "Pourquoi voudrait-il déménager ? Il n'a rien fait de mal, le fait qu'il n'aime pas les filles, ne veut pas dire que c’est un meurtrier ou un violeur. Comme tu me l'as dit, il est gentil et a partagé avec toi de la nourriture et des snacks. De plus, je suis allé dans votre chambre hier et j'ai vu qu'il aimait que ce soit rangé et propre... Pour quelle raison devrait-il partir, je te le demande ?"

     

    Techno avait donné de nombreuses bonnes raisons, mais Type ne voulait pas entendre raison.

     

    "Mais il est gay !"

     

    "Oui, il est gay mais il ne t’a pas dragué, ou alors... ???"

     

    "Arrête tes conneries  No, un mot de plus et je te balance mon pied dans la gueule !"

     

    Techno le fixa et sa voix devint de suite beaucoup plus douce. En regardant le visage meurtrier de son ami, il se dit qu'il était préférable de ne rien faire. En fait, Type était de meilleure humeur. Cette fois, il ferait mieux de ne plus s'en soucier. 

    Hier soir, en rentrant chez lui, Techno s'était demandé s'il avait bien fait de parler de ça à Type… Alors, Techno changea de sujet : 

    "Alors, que vas-tu faire ?"

    Après l'avoir écouté, Type réfléchit rapidement, prit une grande inspiration pour ajuster son humeur, sortir son carnet et un stylo, l'ouvrit et se tourna vers Techno.

     "Eh bien, je te demande... à tes yeux, Quel est le genre de coloc le plus dégoûtant pour toi ?" 

    Techno se gratta la tête, regarda le visage de son ami, puis le stylo qu'il tenait. Il ne savait vraiment pas quoi répondre. 

    "Ai'Type, pourquoi tu agis comme si tu avais huit ans ?! Ne me dis pas que tu vas faire une liste des mauvais colocataire et l'utiliser pour te débarrasser de Tharn !"

    "....heu....ben si" bafouilla Type comme seul réponse en se grattant la nuque. "Fais-le juste pour celui qui t'appelle ton ami..."  

     Avant que No disent qu'il ne voudrait pas de ce genre de colocataire, il dit

    "Je ne pense pas pouvoir supporter quelqu’un qui ne respecte pas l’intimité des autres. Il pourrait emprunter mes claquettes, mais pas mes sous-vêtements..."

     "Ha, alors je devrai porter les caleçons de Tharn. Oublie ça."

     "Eh bien, j'en ai dit un. Tu m'as demandé ce qu'il a de plus emmerdant, c’est quand je ne peux pas utiliser mon ordinateur car je l'ai accidentellement mis dans le mauvais casier ?" La réponse n'était pas de détester quelqu'un qui utilise son ordinateur, mais d'avoir peur des secrets qui pouvaient être révélés.

    "Et je ne pense pas que je puisse supporter un endroit en bazar !"

     "Moi je peux le supporter !" Avant que Type ai fini, son ami le coupa et se mit à rire.

     "Tu ne te souviens pas quand j'avais laissé mes chaussettes dans ton sac ?" 

    Type s'arrêta soudainement de parler, se souvenant un jour qu'il était allé voir son ami pour avoir son emploi du temps, Techno lui avait dit qu'il avait dû mettre ses chaussettes dans le sac de Type et qu'il voulait les récupérer. Mais quand Type avait ouvert son sac, il avait trouvé les chaussettes tellement puantes qu'il pouvait à peine respirer et qu’il ne pouvait supporter de rester à proximité de la poubelle. C'était le genre de chaussettes qui continuaient de sentir, même en les ayant jeté à trois mètres, laissant même son odeur sur les mains. Techno avait même dit 

    "Eh bien, pendant 1 mois,  je me suis demandé où étaient passées mes chaussettes. Merci beaucoup !"

    D'ailleurs, Type s'était promis de ne jamais aller dans la chambre de Techno.

     "Ça me rappelle que si tu vis dans un dortoir, ne sois pas mon colocataire !" Type roula des yeux et regarda le papier avec confiance. Dans le but de découvrir ce que son colocataire ne pouvait pas accepter, il devait prendre des notes;

     Qu'on lui dise qu'il était un enfant capricieux, Type s'en fichait. 

     "De toute façon, je vais tuer Tharn !"

    Cela lui prit presque une journée et Type réussit finalement à mettre en place son plan diabolique, avant qu'il n'en soit découragé, il dû retourner dans la chambre pour faire ce qu'il avait prévu. Bien qu'il se sentit un peu ingrat, Type était bien préparé. Il était sûr que Tharn allait fulminer en rentrant. Bien qu'impatient avec ce qu'il y avait dans son tiroir, Type pouvait aller très loin pour dégager ce gay de la chambre.

    Alors, allons voir la réaction de mon colocataire.

     

    (pdv de Tharn)

    Ce jour-là, Tharn était rentré un peu plus tôt que d'habitude. il ne savait pas si c'était un pressentiment, ou s'il était fatigué de sa nuit dernière. Mais quand il ouvrit la porte et entra dans la chambre

    Wow~

    Crack

    "Qu'est-ce que c’est que ce bazar?!!!"

    Avant d'aller en cours, tout était encore parfaitement rangé. Mais là, c'était devenu un véritable enfer devant lui !

    A présent, les livres de Tharn était éparpillées sur le sol, son lit était défait, ses couvertures étaient suspendues au  balcon, ses chaussures proprement rangées ce matin, avaient été jetées et dispersées dans la chambre, le matériel de batterie avec ses partitions jonchés le sol et il y avait des miettes sur son matelas, beaucoup d'autres de ses affaires étaient vraiment éparpillés partout et même les posters avaient été décrochés du mur. C'était comme être volé encore et encore !

    Dès qu'il se fut calmé, Tharn serra les poings, prit une profonde respiration et se dirigea directement vers un papier rouge, qui était accroché à la tête de son lit. Il le récupéra, pour le lire, il y avait écrit :

     *Dégage de là, PEDE !*

     Aargh !

    Le papier dans ses mains fut réduit en boule et il y avait une terrible lueur dans ses yeux. Il n'avait pas besoin de deviner qui avait saccagé la chambre. La colère jaillit de son cœur.  Il se dirigea vers le tiroir pour vérifier que ses objets de valeur étaient toujours là. Ensuite, il alla s'asseoir sur un côté de son lit et regarda le papier dans sa main avec colère.

     "Je pensais que tant que je ne te toucherai pas, tu ne me provoquerais pas !" 

    La voix de Tharn était aussi froide que la glace, il défroissa le papier dans sa main et regarda les mots, qui étaient un mélange d'insultes, de mépris et de dégoût. D'autres seraient définitivement partis à cause de cette blague de Type, mais Tharn ne le fera pas.

     "Mais si tu veux jouer, on va être deux !"

    Le garçon rugit pour lui-même, il se leva et commença à collecter son matériel de batterie. Le reste de ses affaires furent ramassées un peu plus tard. Il avait fait assez de rangement pour le moment. Qui lui aavit dit de la jouer comme ça... Il ne voulait pas être le seul à être embêté !

     

    (pdv de Type)

    "Hahaha, tu peux vraiment le faire? Mais la prochaine fois, le professeur principal te tuera !"

    Pendant les activités des premières années, Type parlait et rigolait avec ses amis. Il était de bonne humeur. 

    Bien sûr, même s'il avait été déçu parce qu'un camarade avait osé marchander avec le professeur principal. Il lui suffisait de penser aux tongs qu'il avait jeté dans les toilettes, pour que sa bonne humeur ressurgisse.

    Voyons quelle quantité de fumisterie il pouvait supporter !  S'il le pouvait demain, il en ferait encore d'autres !

    Il rit, avant de se séparer de ses amis, qui vivaient dans différents étages. Puis, il se rendit dans sa chambre, il ouvrit la porte en souriant

     Oh ! 

     "....."

    Il referma la porte et entra dans la pièce. Cette fois, la personne de bonne humeur ouvrit la bouche ébahi quand il vit le spectacle sur son lit.

    Cette fois-ci, la petite chambre avait été divisée en deux côtés, l'un était celui rangé de Tharn. On ne pouvait pas s'imaginer que ça avait été le bordel seulement une heure auparavant. Mais maintenant, c'était son côté qui était complètement différent de quand il était sorti.

    Sa couverture qui était pliée ce matin avait été jetée. Ses cahiers avaient été mélangés et éparpillés sur le sol. Son gel douche, savon et shampoing étaient dispersés dans toute la pièce. Les vêtements de son armoire avaient été étalés par terre. Ses yeux avaient été attirés par ses sous-vêtements qui dépassaient sur le bord du tiroir. Dès qu'il fut capable de bouger, il sentit quelque chose à ses pieds, alors il se baissa. Et au moment où il le regarda, il eut l'impression que son âme était sortie de son corps.

    Tube Durex

     "Qu’est ce que..." commença Type

     "Oh, je cherchais ce tube, mais je ne pensais pas qu'elle était par là." fit une voix froide

    Tharn était assis sur un coude et lisait un livre. Puis, il se leva et Type se mit à l'insulter.

     "C'est du gel lubrifiant, Ai'Bâtard !"

     "Oui, personne n’a dit que c'était du liquide vaisselle."

     "Ai'Hiaa !!! Va au diable Tharn !" hurla Type fortement.

    Il suffisait de voir la situation dans la chambre. Type, frustré, n'arrivait pas à parler. Au moment où il allait lui jeter la bouteille, Tharn lui dit

     "Peu importe. Un pervers dégoûtant comme moi en a plein d’autres. Celui-la, je te la donne en cadeau de bienvenu."

     "Je n'en veux pas !!!"

     "Un cadeau est un cadeau, quoique tu veuilles en faire c’est ton problème..." 

    Et comme si rien ne s'était passé, Tharn fouilla dans sa poche, regarda Type et brandit quelque chose avec un sourire et en roulant ses yeux froids 

     "Et je te donne ça également en prime."

    Clack

    La boîte de préservatif atterrit sur la table japonaise, comme pour tester sa patience. Type envoya la bouteille de lubrifiant au loin. La bouteille toucha le bord du lit et fit un bruit.

     "Je ne suis pas ton petit ami. Je suis hétéro. Reprends ta frustration volée. Je n'en ai pas besoin. Je suis dégoûté quand je te vois. Ai'Pédé !!!" 

    Les yeux de Tharn s'agrandirent, son corps n'attaqua pas, mais sa voix était énervé

    "Qui a parlé de petit ami ? Espèce d’abruti éhonté ! Tes parents ne t'ont jamais appris qu’on ne touche pas aux affaires des autres ?"

     "Ne touche pas mes affaires !" Répondit Type de plus en plus en colère, il ne pouvait rien dire de plus car après tout, c'est lui qui avait commencé à détruire ses affaires en premier...

     Ce qui fit que Tharn répliqua froidement:

     "Je tiens à te faire savoir que tu n'étais pas le seul à pouvoir détruire les affaires des autres... si tu peux le faire, moi aussi !" 

     Ce genre de réponses faisait serré les poings de Type et il aurait voulu se précipiter sur Tharn pour le frapper, mais il avait peur du rêve de la dernière fois. 

    Alors tout ce qu'il put faire c'était de récupérer la boîte de préservatif sur la table et d’aller lui rendre, mais ses yeux aperçurent des mots écrits et il se baissa pour les lire.

    *Je ne déménagerai pas, espèce de débile borné*

    Je vais te tuer Ai'Tharn !

    Tout comme ce qu'il lui avait fait, son colocataire avait fait exactement pareil que lui. Après que Type l'ait lu, il serra ses poings, la boîte de préservatif s'écrasa et il la jeta sur Tharn.

    "Oh !"

    Comme résultat, une partie du séduisant visage fut touchée par Type, qui ne se sentit pas en tort.

    "Je te hais, Ai'Tharn. Ma haine pour les gays du monde n'atteint pas celle que j'ai pour toi ! Je dois te faire partir !"

    Type était sérieux, mais Tharn n'avait pas peur. Il se contenta de le fixer. Alors, Type attrapa un serviette, un gant et sortis, la tête haute.

     Oh !

    Un lourd bruit retentit quand il claqua la porte, mais la personne dans le lit restait très silencieuse. Même s'il avait été réticent à jouer, maintenant il voulait gagner ! Alors il jura :

     "Au début, je ne voulais rien te faire. Tu me détestes à ce point ... ?" 

    Tharn ne dit que ça. Il se détourna du lit en désordre près de la porte, puis s'allongea pour dormir sur son lit. Désormais, cette chambre était devenue un champ de bataille. L'un veut que l'autre parte, l'autre est déterminé à rester.




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