• Chapitre 15 : Prendre le contrôle de ma vie

    J'ai décidé de ne rien dire parce que je ne voulais pas me disputer avec eux. Le jour où j'ai éloigné la main de ma mère, son expression était tellement triste que c'est un jour que je ne pourrai jamais oublier.

     

    J'ai vraiment essayé de contrôler mes symptômes et mes mots parce que je ne voulais pas revenir à ce point. Un autre point qui blessa le coeur de ma mère comme ça, mère et père devait dépenser beaucoup de temps et d'argent pour s'occuper d'un fils improductif.

    "J'ai forcé mère à aller voir un docteur pas vrai ? Tu es malade comme moi ?"

    "Ne pense à rien d'autre. Essaie juste de t'améliorer. Prends les médicaments à l'heure, et écoute le médecin, d'accord ? Maintenant, ton devoir est d'aller mieux. Maman sera très heureuse.

    J'avais l'habitude de croire que si je restai silencieux, tout serait mieux, mais il semblerait que j'avais tord, et que moins je parlais plus je rendais ma mère anxieuse. Au point que ma mère a dû devenir une personne qui allait voir un médecin du département psychologique.

    Quand je suis sortit pour prendre mes médicaments, j'ai vu le médecin appeler ma mère pour lui parler personnellement. Je me suis assis pour attendre sur cette même chaise, en me noyant dans mon esprit, sans savoir combien de temps ma mère allait disparaître dans cette pi-ce. J'était de nouveau dans les vapes quand ma mère s'est arrêté à côté de moi, avec un geste pour essayer de me forcer à sourire, en disant "Rentrons à la maison fils."

    o0o0o0o

    "Tu es énergique, je ne sais pas ce que je devrai faire. Tu ne me parle pas."

    "Alors que s'est-il passé ?"

    "Je ne sais pas. L'enfant a soudainement arrêté de me parler."

    "Calme-toi, tu veux que je lui parler ? Tu veux qu'on échange et que je le surveille à la maison ?"



    C'est une image que je n'avais jamais vu avant. L'image de père et mère pleurant dans la chambre. La volonté de m'excuser pour les avoir fait souffrir m'a fait voir cette image.

    Je ravalais mes excuses. Je retourne dans ma chambre, et attends qu'ils viennent me parler. Et comme je m'y attendais cela ne prit qu'un moment avant d'avoir des coups à la porte. Alors père est entré et s'est assis sur la chambre.

    "Hey, on a des nouvelles maintenant. Je vais commencer à agir comme le messager, pourquoi tu ne parle pas à ta mère ?"

    "Je... je"

    "Et tu peux dire à ton père ce qu'il s'est passé ?"

    Je m'assoie et reste silencieux jusqu'à ce que je commence à m'ennuyer moi-même. Mais peu importe combien de temps passe, mon père ne me pressa pas de répondre.

    Au bout d'un moment jusqu'à ce que je sente que je suis prêt, je regarde la personne en face de moi. En le voyant toujours porter ses vêtements de travail, attendant patiemment une réponse de ma part, alors que j'étais resté confortablement à la maison. "Tu sais qu'une personne qui veut améliorer les choses doit commencer par elle-même" Les mots du docteur arrivèrent dans mon esprit. 

    "J'ai juste... Je ne veux pas que vous vous sentiez accablés. Je veux tout faire par moi-même. Je ne veux pas me sentir inutile. Dans le passé, je sais que j'ai eu tord, mais je, je ... je ne veux plus me sentir comme ça. Je veux être de nouveau utile. Père... Shin veut être de nouveau utile."

    Mon père ne m'a pas prit dans ses bras, sachant que je n'étais pas capable de toucher un homme, alors il bougea lentement sa main pour tenir la mienne. Attendant que j'arrête de sangloter, mon père parla lentement avec les éléments qu'il avait compris.

    "A travers les années, personne dans cette maison ne t'as vu comme un enfant incompétent ou un poids. Les enfants sont toujours la chose la plus précieuse pour les parents."

    "Mais maman..."

    "On doit prendre soin de nos enfants, comme un enfant qui n'a pas encore grandit. Juste maintenant, l'enfant est malade, mais les troubles disparaissent. Mon fils sera capable de revenir à sa vie d'avant. Pour être libre comme un homme."

    "Père... Je suis désolé."

    "Peu importe."

    "Maman... est-ce que maman est en colère contre moi ?"

    "Ta mère n'a jamais été en colère contre toi. Père peut confirmer ça pour ta mère. Parce que les enfants sont toujours des enfants, c'est bon. On doit traverser ça ensemble. Père est confiant que mon fils sera capable de le faire."

    "Merci."

    "N'oublie pas de parler comme ça à ta mère, fils."

    "Oui."

    J'ai bougé hors de la chambre, et ai demandé de dormir dans le lit de mes parents. Agissant comme un enfant, durant la nuit avant de fermer les yeux, j'ai continuer à parler et à m'excuser auprès de mes parents. Et mes parents ne se sont pas senti ennuyé de devoir me répéter "c'est bon" non plus.

    Même si je ne l'ai pas dit, je me suis fait une promesse après cette nuit que je serai une nouvelle personne, une personne ouverte, qui obéirait aux docteurs dans le stricte respect. Et j'essaierai de me sortir de là pour tout les autres, et par dessus tout... pour moi.

    Après cette nuit, je me suis changé de la bonne façon. J'ai coopéré avec le docteur, fait tout ce que le docteur a demandé, alors maintenant je peux recommencer à marcher dans la foule après tout ce temps passé à la maison.

    "Tu es prêt ?"

    "Prêt."

    J'ai juste essayé de prendre le bus, et le train tout seul dans le but d'entrer en contacte avec des personnes. Ce jour-là je n'avais pas pu le faire. J'étais tombé dans les pommes et j'avais vomis. En juste quelques minutes, j'ai dû me dépêcher de m'insérer pour demander au bus de s'arrêter au prochain signe. 

    Mais aujourd'hui, je peux le faire. Je ne m’évanouirai pas ou me sentirai inconfortable. Même si au premier pas dans la voiture j'ai commencé à avoir le souffle court, mais j'ai ajuster ma respiration pour être le même. 

    "Très bien, très bien. Tu peux le faire."

    La prochaine étape que j'ai dû apprendre à faire seul était de prendre un taxi. Au début, je n'y arrivai pas bien, parce que j'étais seul avec un étranger et mes mains tremblaient jusqu'à ce que je sois fatigué, mais au moins je n'ai pas demandé à finir à pied comme avant.

    Et aujourd'hui, je suis allé à l'étape d'après en vendant les snacks que ma mère vend au marché aux puces, ce sera la première fois que je parlerai à autant de personnes en même temps.

    "Comment ça se fait que Pramote soit venu ?"

    "Il est venu et il voulait t'encourager, au cas où tu fuis avant que tout soit vendu. Maman aura quelqu'un pour aider."

    Même si j'ai abandonné l'université, mais avec Pramote, il vient toujours parler, et on discute régulièrement. Pramote est une personne qui m'a fait comprendre que ce n'est pas tout le monde qui ne m'écoutera pas, qui ne me comprendra pas. Pramote m'a appris la chose la plus importante qui est "dans ce moment, si il y a quelqu'un qui est prêt à rester à tes côtés avec compréhension, avec le mot véritable ami, avec le mot ami."

    "Ou je viendrai manger des snacks gratuits, puis parler."

    "Je ne sais pas vraiment de quoi parler."

    Au final, les événements d'aujourd'hui se sont bien passés. Je n'ai courut à la maison, même si parfois je voyais des personnes habillées comme à l'université, mais j'ai été capable de me contrôler, ou de garder mes pieds immobiles. Quand je suis rentré à la maison, je suis vite allé raconté à mon père ce que j'ai pu faire.

    "Très bien, tu est le fils de ton père. Comme ça, papa doit attendre que tu rentre à la maison ? Tu vas t'échapper ?"

    "Tu n'as pas besoin de faire des heures supplémentaires."

    "Père, mère, je peux avoir une demande en plus ?"

    "Hey, cette fois, avec quoi d'autre tu vas tester ton courage ? Ou alors tu vas vraiment t'enfuir comme l'a dit ton père."

    "Je... veux aider Aphut avec son métier."

    "Je ne sais pas que tu sois fait pour ça." dit Pramote, qui avait été invité à resté à la maison pour le dîner, il se dépêcha avant que mes parents disent quelque chose.

    "Mais je veux essayer..."

    "Oui, père, mère."

    Aider les plus âgés à parler, assis à côté d'eux, jouer, et écouter les histoires des enfants qui ont été abusés sexuellement comme moi. Avant de connaître ce projet, je n'avais jamais pensé qu'il y avait beaucoup de personne qui était agressé sexuellement, surtout les garçons qui n'étaient pas moins nombreux que les filles.

    Dans le projet d'Alphut, en plus des enfants agressés sexuellement, il y a aussi de nombreux enfants qui sont victime de cyber-harcèlement. 

    Parce que j'avais le chois, j'ai choisis ce groupe parce que c'est celui que je voulais le plus aider. Heureusement, Aphut semblait d'accord pour me laisser commencer avec ce groupe aussi.

    "Je peux demander la raison ?"

    Je sais pourquoi personne ne veut que j'y aille, c'est parce qu'ils ont peur que je retourne comme j'étais, et que je rechute. Parce que avant de pouvoir passer ce point et me tenir là, j'ai dû passer au moins deux ans.

    "Je suis chanceux d'avoir mes deux parents et Pramote qui me comprennent et qui sont toujours là pour m'aider, mais les enfants, le docteur, et Aphut disent qu'ils doivent se battre seuls. Je veux donc les aider."

    "Alors, tu veux vraiment y aller, maman a une condition."

    "Oui ?"

    "A chaque fois que tu pense ne pas pouvoir le supporter, appelle papa ou maman et un ami à chaque fois, et si on doit rentrer dis le, et on rentrera à la maison immédiatement."

    "Oui, je suis d'accord."

    "Alors, j'accepte."

    "Merci, mes parents..."

    "Merci Pramote."

    "Pour quoi ?"

    "Pour tout."

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :