ATTENTION : Tentative de suicide dans ce chapitre. 

"Tu devrai le dire à ta mère."

"Je te promet que je le lui dirai, mais seulement si je suis prêt."

Pramote essaya de me faire répéter ses mots, pour que je raconte l'histoire à ma mère. J'ai promis pour éviter que Pramote me le dise encore, en vérité, je n'ai jamais eu l'intention d'en parler à la maison.

Après être sorti de l'hôpital, j'ai secrètement prit une pause dans les études sans le dire à personne à la maison. La seule personne qui était au courant c'est Pramote. Ce n'est pas que je voulais le lui dire, mais j'ai dû accepter, parce qu'il est accidentellement venu me voir avec une lettre disant que j'étais suspendu de l'université.

La première fois que je ne suis pas allé étudié, je suis allé à l'université avec Pramote comme d'habitude. Seul Mot me laisserai m'asseoir seul dans un café en l'attendant. Attendre que Pramote est finit les cours et qu'on puisse retourner à la maison en même temps.

"Tu continue de sortir parce que tu ne leur as pas dit à la maison, pas vrai ?"

"Je cherche le bon moment."

Mais dernièrement, Pramote a dit qu'il n'allait plus m'aider à mentir en acceptant de me prendre. Ça m'a obligé à devoir rester à la maison. Alors j'ai finit par dire que je n'avais pas cours. 

"Tu n'as pas cours aujourd'hui ? Shin ?"

"Non."

"Ça fait quelques jours déjà."

"..."

"Alors Shin veut venir au travail avec maman ?"

"Maman... doit aller travailler n'est-ce pas ?"

C'est vrai. Si j'arrête, ça veut dire que quelqu'un doit arrêter pour me tenir compagnie à la maison. Comment j'ai pu oublier ça ?

"Non, le travail de maman n'est pas pressé."

"Alors ... Non."

"Shin, est-ce que c'est bien de conduire la voiture pendant les vacances scolaires ? Au cas où un jour tu veuilles aller à un endroit sans maman, tu pourras."

"..."

"Shin, tu peux m'entendre ?"

"..."

"Shin."

Bien

Je balaie la main de ma mère, qui allait toucher mon corps par erreur, mon esprit est vacant, je pensais à d'autres choses. Quand mes yeux regardèrent la main de ma mère qui allait m'atteindre, ça m'a choqué

"Je suis désolé."

Je n'avais pas l'intention de faire sortir les choses comme ça. Je ne voulais pas  blesser les sentiments de ma mère parce que je pouvais voir à quel point elle avait de l'espoir pour moi.

"Shin prend toujours les médicaments prescris par la docteure ?"

"Oui."

Je mens encore. Pour les études et les médicaments, j'ai arrêter de prendre les deux depuis long moment. Tellement que je ne pense pas en avoir de nouveau besoin. Je ne suis pas malade, je sors de l'hôpital, pourquoi j'en voudrai ?

Ma mère a commencé à vouloir me poser plus de questions. Alors je m'échapper de la vérité en allant dans ma chambre et en m'y gardant. En lisant le papier que j'ai rédigé pour l'occasion.

J'ai passé le reste de la journée à réfléchir. Je pensais à la façon dont l'histoire a finit comme ça, ce n'était rien d'autre qu'une personne qui était méchante. C'est moi qui avait tord. Tout a commencé avec moi. En plus, sans moi, ces histoires se termineraient, et Pramote n'aura plus à attendre pour m'amener. Si je veux retourner à l'université. Mes parents seront capables de reprendre leurs vies. Et finalement, je serai capable de sortir de cet état.

"Shin Shin, fils. Ouvre la porte pour maman."

J'avais l'impression de pouvoir entendre un son lointain. Ca sort de la chambre de maman pas vrai ? Je souris devant l'image devant moi. Le visage de ma mère qui court vers moi. Maman a toujours essayé d'être comme ça. Est-ce qu'elle a toujours été la première personne à venir vers moi ? Est-ce qu'elle sait que je l'aime plus que tout au monde ?

"[Cris] Shin ! Mère ! Bébé ! Shin !!"

Maman sort des vêtements du placard pour entourer mon poignet. Je prend la chance que ma mère soit prêt de moi, et qu'elle tienne ma main. Avant de disparaître d'ici, avant ça je dois être sûr que ma mère soit soulagé d'avoir un bébé comme moi.

"... Mère... je m'excuse... Tout ce que Shin a fait, l'histoire où Shin était un perdant... Dit à père que Shin s'excuse pour tout."

L'odeur du sang qui sort de mon poignet après que j'ai décidé de terminer tous les problèmes en faisant glisser le morceau de verre le long de mon poignet, sentait d'abord comme du poisson. Mais quand mère a ouvert la porte, l'odeur de poisson a soudainement disparu. Maintenant, je peux seulement sentir ma mère. L'odeur qui m'était familière.

Mère, ne t'inquiète pas. A partir de maintenant, Shin ne fera plus rien qui te fera te sentir en détresse. Mère, plus besoin de revenir et de prendre des congés du travail, ou père de devoir s'absenter du travail pour Shin.

Aujourd'hui, Shin est un bon enfant pour ses parents, mais Shin promet que si il a la chance de redevenir leur enfant dans la prochaine vie, Shin sera un meilleur enfant dont ils pourront être fier.

La voix de mère parlait beaucoup sans savoir, mais j'étais incapable de découvrir ou de comprendre. Et puis, je suis très fatigué maintenant, ce qui est une bonne chose. Parce que depuis le jour où cette histoire est arrivée, il n'y a pas un seul jour où j'ai pu fermer les yeux et dormir toute la nuit. A partir d'aujourd'hui, je vais pouvoir dormir autant que je veux. Mes longues nuits me manque.

o0o0o0o

"Maman."

La première fois que j'ai ouvert les yeux, je me suis de nouveau réveillé à l'hôpital. J'ai essayé de me dire que c'était un rêve. Ce n'est pas vrai, je ne suis pas toujours là. Mais alors j'ai dû admettre la vérité quand je me suis tourné sur la gauche et ai vu ma mère qui était allongé sur le bord du lit, à côté de mon père qui dormait sur le sofa. 

Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'ai jamais rien réussit à accomplir. Juste le fait d'arrêter d'être une entrave aux autres je ne peux pas le faire. Juste de terminer ma propre vie, je ne peux pas avoir ce que je veux.

"Réveillé bébé ?"

Oui."

"Shin, tu veux manger. Tu veux boire ?"

Je secoue ma tête pour répondre à ma mère. Je ne veux rien. Ce que je veux c'est quelque chose que je viens d'échouer à accomplir.

".... Maman, tu ne pouvais pas laisser Shin mourir ?"

"Shin, fils... Pourquoi tu dis ça ? Shin n'aime plus maman ?"

"Et père, Shin, tu ne m'aime pas ?"

"Aimer... oui."

"Alors ne dis plus ça, fils. Ne dis plus ça."

Ca ne prit pas longtemps avant que la blessure sur mon poignet se transforme en une longue cicatrice qui avait guérie. Un jour, le docteur m'autorisa à rentre à la maison, j'ai immédiatement été adressé à un docteur du département psychiatrique. 

"Je ne vais toujours pas bien, n'est-ce pas ? Alors je dois être ici ?"

"Pas du tout, pas du tout."

Le docteur dit que ce que je pense maintenant est un sous-produit d'autres maladies. J'ai été classifié comme ayant des attaques de panique qui se sont transformés en dépression. 

Avant, je n'avais pas besoin d'un traitement pour la dépression. Mais maintenant le docteur a vu qu'il était temps de me prescrire des médicaments pour prévenir de nouveau ce genre d'incident.

Ma mère a décidé de quitter son travail dès que j'ai reçu le diagnostique du docteur. Maintenant, chez moi, il ne reste qu'un seul pilier de la maison.

Souvent, j'ai vu mon père rentrer en ayant l'air de plus en plus fatigué. Même si mon père me sourit, c'était un sourire fatigué. Père a commencé à faire des heures supplémentaires au travail, et était prêt à tout pour avoir une meilleure position. Avec l'espoir d'avoir un meilleur salire.

Personnellement, j'ai finalement dû avoir que j'avais abandonner parce que je ne pensais pas pouvoir retourner dans la même université. Avec mes parents qui ont écoutés mes raisons de ma bouche, ils ont tous les deux conclus à l'abandon définitif de lendemain.

Même si j'ai arrêté d'étudier, j'ai commencé des cours en ligne, sous le conseil de Aphut. Et j'ai pensé que c'était sûrement la meilleure façon pour moi d'étudier.

o0o0o0o

"Maman, je peux m'asseoir tout seul dans ma chambre."

"C'est bon, fils. Laisse maman lui tenir compagnie au cas où Shin est besoin de quelque chose."

J'admet que je ne suis pas encore capable de m'adapter, et que je me sens mal à l'aise avec ma mère qui me surveille. Elle surveille mes agissements tout le temps. Ce n'est pas que j'ai un secret que je ne peux pas dire à maman, mais les actions de ma mère me renforce dans l'idée que je suis incompétent, et un poids.

"Maman, je peux aller devant le village ?"

"Pourquoi tu veux sortir ?"

"Allez m'acheter à manger."

"Qu'est-ce que tu veux manger ? Dis le à maman. Maman ira te l'acheter."

"Je vais aller voir par moi-même."

"Attends un moment bébé. Maman va changer ses vêtements. Après ça, maman sortira pour te tenir compagnie."

"Mais je veux sortir seul."

"Attends un moment bébé."

"Maman je suis un adulte."

"Mais maman est inquiète."

"Je ne suis pas un enfant, et tu as besoin de m'écouter de temps en temps."

"L'enfant écoute sa mère."

Cet incident n'est pas arrivé pour la première. Depuis que je suis rentré à la maison, ma mère ne m'a jamais autorisé à aller nul part tout seul. Quand je vais dans la chambre ou la salle de bain pendant un moment, elle va continuer de m'appeler.

J'ai essayé de dire à ma mère que je ne ferai plus rien qui l'inquiéterai . Mais il semblerait que mes mots n'ait pas atteint ma mère au point de me faire arrêter de parler. Arrêter de m'expliquer. 

De parler de moins en moins avec ma mère par inadvertance, on est devenu muet l'un avec l'autre. Jour après jour, les conversations entre moi et ma famille sont devenus de plus en plus petites. Au dîner, en dehors du bruits des fourchettes et des cuillères, il n'y avait plus de bruit. Même les jours où on était assis ensemble, mais on avait pas réalisé qu'on utilisait le son de la télévision pour briser le silence au lieu de parler.