• Chapitre 13 : Fermer les murs, et le monde me tombe dessus

    Aller à l'université en ce moment pour moi, c'est comme entrer en enfer. En plus, c'était un enfer que je ne pouvais pas éviter, c'est un enfer qui arrive à chaque fois que je vais à l'université. L'enfer d'être d'être vu avec des yeux perçants et insultants.

     

    "Tu ne dois pas aller à un rendez-vous aujourd'hui ?"

    "Non, la docteure a dit que j'allais mieux. Je dois d'abord terminer les médicaments que j'ai avant d'y retourner."

    "Quand tu dois y aller, dis le à maman ?"

    "Oui."

    J'ai menti, mais c'est un mensonge avec une tête d'enterrement. J'ai arrêté, pas parce que la docteure m'avait dit d'arrêter pour voir. Je ne voyais simplement pas comment mon état pouvait s'améliorer après avoir vu un médecin. Je n'étais pas devenu aussi fort que je l'espérai. Je tremblai toujours comme un fou, incapable de me contrôler quand je devais faire face à des choses que je ne voulais pas.

    Je ne voulais pas que mes parents paient pour des choses qui ne pouvait pas m'aider à m'améliorer. Alors j'ai décidé d'arrêter d'aller voir le médecin sans consulter personne.

    o0o0o0o

    "Pourquoi tu dois porter un chapeau ?"

    Beaucoup de mes colocataires sont entrés et m'ont demandés pourquoi je devais porter un chapeau pour étudier. Je voulais leur expliquer. Je voulais dire que c'est parce que j'ai peur des yeux des autres, j'avais peur que ces personnes tapent ces messages en me regardant. 

    Mais je n'étais pas assez courageux pour expliquer parce que je ne savais pas quels genres de mots ils allaient prendre après que je leur ai expliqué. Et comment je pouvais être sûr qu'ils ne faisaient pas parti des personnes qui écrivent sur moi sur cette page ?

    "La coupe de cheveux est ratée, alors je mets un chapeau pour la couvrir."

    "Oh ? Coupe tu coupe tes cheveux, porte un chapeau pour le cacher à tout le monde, ne t'inquiète pas, ça ne mettra pas longtemps avant de repousser."

    En y repensant, ça pourrait être aussi vrai qu'ils l'ont dit. Je n'aurai pas dû en faire une grosse affaire comme ils l'ont dit. Je suis juste un homme. Je ne mérite pas ça. Je ne peux pas être enceinte. En repensant à ce jour-là, je ne pouvais pas croire mon père et ma mère. Si je ce jour-là je n'avais pas porté plainte et refusé en était le plus obstiné possible, alors il n'aurai pas rencontré Aphut. Alors si j'avais agis selon ma première intention. Aujourd'hui, je n'aurai pas à rencontrer des yeux comme ça. Je pourrai sûrement aller en classe heureux.

    "Qu'est-ce que c'est ?"

    Quand Pramote et moi retournons à la voiture, se préparant à rentrer à la maison, on découvre que la roue de la voiture de Pramote a été perforée, et qu'il ne pouvait pas conduire. Pramote appela le dépanneur pour changer la roue. Pendant qu'on s'était assis tous les deux en attendant le garagiste, mes yeux regardent le magasin pas très loin d'ici. J'ai donc pensé marcher pour acheter des snacks et de l'eau, et de s'asseoir et de manger d'abord, parce que ça sera sûrement encore long avant que le technicien arrive durant cet après-midi.

    "Alors je vais aller acheter de l'eau et des snacks au lieu d'avoir faim. Pramote tu veux quelque chose ?

    "Apportes-en au cas où. N'importe quoi... Je commence à avoir faim."

    "OK"

    "Tu es sûr que tu peux y aller seul ?"

    "Tu n'en es pas sûr ? Juste attend. Qu'il en soit ainsi."

     

    "Tu vas vraiment me faire ça, pas vrai ?"

    Je ne m'étais pas encore éloigné de la voiture de Pramote, et n'avais pas atteint le magasin, que j'ai soudainement été arrêté par un gros bruit venant du côté. En plus, c'est un son qui m'est familier et je me souviens qui est le propriétaire de ce son.

    "Ne m'embête pas."

    "Retire le procès, et s'il.. Peu importe, P' est prêt à être avec Shin. Je serai responsable pour Shin et accepte ce que P' a déjà fait. Pourquoi Shin va poursuivre pour faire des histoires ?"

    "Non... Je ne veux pas."

    "Recommençons, Shin. P' sait que P' a énervé Shin. P' a blessé Shin, P' sait à quel point P' est mauvais."

    "..."

    "Shin n'a pas besoin d'accepter P' maintenant. Mais laisse juste P' se prouver. Laisse P' prouver l'amour de P' pour Shin, laisse P' le montrer. P' demande ça. Dans les jours suivant, si P' ne peut pas faire que Shin aime P'. P' l'acceptera. Mais ne ferme la possibilité à P' juste comme ça."

    "Non.... Non."

    "Shin..."

    "Va-t-en."

    "Si Shin fait ça, et continue de fuir P' comme ça. Garde P' à distance... Shin pousse P' à faire des choses que P' ne veut pas. Shin le sait ? P' n'a jamais voulu faire des choses comme ça, jamais, mais à cause de Shin, parce que ...."

    "Qu'est-ce que j'ai fait ?"

    P'Keng fait un pas vers moi, se servant du moment où je me tiens immobile. Quand je me demandais ce que j'avais forcé P' à faire, et ce qu'il allait me faire ?

    Les pleures, les pleures dans ma voix sortirent du téléphone. Dans la main de P'Keng, la voix que je voulais oublier. La deuxième fois que je ne voulais pas entendre. Ma voix pathétique d'une personne qui suppliait et suppliait sans penser à rien d'autre que pleurer comme quelqu'un qui n'avait aucun moyen de se battre.

    "Bâtard !!"

    "La mauvaise chose que j'ai fait c'est parce que Shin à forcé P'. P' ne voulait pas être une mauvaise personne avec Shin !! Tu entends ça, P' ne l'a jamais voulu !! Jamais !!"

    "Tu es mauvais, je ne te pardonnerai jamais. Aucun moyen !!..."

    "Shin ne comprend toujours pas P', pas vrai ?"

    "Sors de ma vie, dégage ! Je te hais !"

    "Haine ? Cette vidéo peut être vu partout. Je serai haïs. Je serai amené en prison. Ma vie maintenant n'a plus rien pour être brisé. S'il te plaît, termine tout avant que ce qu'il me reste se brise."

    P'Keng se rapprochait de moi. Je voulais bouger mes jambes et reculer, mais je ne pouvais pas faire un seul pas, juste me tenir comme une cible immobile pour que P'Keng puisse se pencher sur mon oreille, pendant qu'il murmurait deux mots, que l'on veut savoir.

    "Ce pourrait être encore pire. Quand on ne peut pas s'aimer correctement, quand je suis une bonne personne, ils ne veulent pas que je le fasse, mais ce doit être comme ça... P' veut juste que tu lui donnes une chance. Penses-y attentivement avant de rejeter P'."

    Le murmure qui flottait sur le bord de mon oreille me motiva à courir à la voiture. Pramote était toujours en train de parler au téléphone de l'université au parking avec le garagiste. Mais je ne pouvais plus rester ici, je ne pouvais plus supporter cette université. Je ne peux plus rester au même endroit que cette personne.

    "Vite... Rentrer à la maison. Pramote, je te supplie de me ramener à la maison. Ramène moi à la maison."

    "Shin, un moment, Shin..."

    Au final, Pramote a accepté de laisser la voiture à l'université et de prendre un taxi jusqu'à la maison comme mon ami l'a demandé. Pendant que j'étais dans la voiture, j'ai appelé directement mes parents et leurs ai demandés à tous les deux de rentrer immédiatement à la maison.

    "Que se passe-t-il, que se passe-t-il ?"

    "S'il vous plaît, mes parents. Est-ce que je peux vous demander... On peut terminer tout ça ?"

    "On en a parlé, Shin. Penses aux enfants. Que s'est-il passé ? Essaie de nous raconter d'abord."

    "Oui... Je vous en supplie, vous pouvez accepter ? Je supplie.... Pouvez-vous accepter ?"

    Je me mets à genoux pour m'incliner devant les pieds de mes parents. Je dois leur montrer du respect, et m'excuser parce que je sais que ce que je leur demande ne vaux pas le pardon. Je les fais devenir tous les deux des losers, comme moi. Je leur demande de ne pas tenir leurs paroles.

    Mais je ne peux plus garder cette affaire comme ça, je ne veux pas savoir ces choses. Je ne veux pas que ça devienne une affaire dont P'Keng continue de me parler. Si j'avais accepté, c'était en échange de garder ce senior hors de ma vie. Je le ferai. J'autorise mes parents à être déçu de moi.

    "Oui, mes parents, je vous supplie."

    "Oh Shin, fils."

    Au final, mes parents ont acceptés de prendre mon parti. Ce jour-là, père a appelé l'autre côté pour mettre au point un arrangement, sur le règlement d'un litige à la maison. L'autre côté avait l'air particulièrement heureux que cette histoire s'arrange de cette façon. Je peux le voir puisqu'ils sourient à la maison. Ils sourient heureux, comme si ils avaient oubliés que leurs sourires pourraient blesser le cœur de quelqu'un, et sur qui ils marchent.

    "On est très heureux que vous ayez pris cette décision."

    "En vérité, je pense que c'est entre deux enfants. Mais je vois aussi que mon enfant en a trop fait, je veux donc être responsable ici."

    De cette façon, offrir de l'argent pour enterrer l'histoire en l'appelant un tribut d'un million de baht (~28 114.30€). Les larmes de ma mère coulaient le long de ses joues quand le bout de papier fut envoyé de notre côté. Mon père tendit le bras pour accepter le chèque, avec une main tremblante. 

    Je sais que si ils pouvaient choisir, aucun d'entre eux n'auraient reçu le moindre centimes. Mais parce que notre famille n'est pas riche, cet argent servira à payer mon traitement, mais aussi parce qu'ils ont dû tous les deux arrêter de travailler pour prendre soin de moi, je n'ai probablement pas d'autres choix que de l'accepter. L'image du ressentiment de mes parents m'obligea à sortir d'ici, parce que je ne pouvais pas le supporter. 

    "Shin."

    P'Keng m'a suivit hors de la cuisine. Je fais attention, et je vois que ma mère me regarde aussi. De plus, même si j'avais peur, je me sens quand même confortable et la paix de mon esprit se changea en courage, ce qui me permit d'affronter P'Keng. La dernière fois, je l'ai répété dans mon cœur. Ce serait la dernière fois. 

    "Quoi ?"

    "C'est le téléphone de P'. Shin peut supprimer lui-même tout ce qu'il y a à l'intérieur.... Merci pour ça Shin. P' te remercie. Ça veut vraiment dire beaucoup pour ma famille."

    "Pose le sur la table."

    Je désigne la table à manger. Quand le téléphone fut posé sur la table, je tends lentement le bras pour attraper le téléphone de chaque côté avec mes mains tremblantes. La première application sur laquelle je choisis de cliquer est celle des photos. Toute la vidéo et la photo de moi qui apparaît rend mes jambes faibles, je dois alors m'asseoir sur le sol et ensuite supprimer les photos et vidéos de ce jour-là.

    "Ne pleure pas... P' est désolé... L'histoire s'est déroulée comme ça... P' t'a fait être comme ça... P' s'excuse... P' a lu tout ce que tu as écrit sur un papier... P' s'excuse."

    Pendant que j'effaçais toutes les mauvaises choses, je n'avais pas réalisé que je pleurais. Je sais juste que l'image devant moi n'est pas très claire. Même après supprimé tout ça, je continue de faire des allers retour parce que je veux être sûr qu'il ne reste rien de moi ici. Jusqu'à ce que je sois satisfait et confiant, alors je pose le téléphone sur le sol.

    "C'est fait, pas vrai ?"

    "..." je réponds en hochant la tête.

    P'Keng s'assoit sur le sol avec moi, il ramasse lentement son téléphone pour le mettre dans sa poche, avant d'attraper ma main. Je dégage lentement ma main de son emprise. P'Keng accepte de laisser partir ma main, mais ce n'était pas bien. On était assis silencieux. Après un moment, P'Keng est celui qui a brisé le silence.

    "Shin ne donnera pas du tout une chance à P' ? P' se sent vraiment coupable. P', tu ne peux pas me donner une chance ? P' fera n'importe quoi. Juste dis le à P', et P' te donnera tout."

    "..."

    "C'est la première fois que P' a fait regretter à Shin. Mais P' l'a fait parce que P' avait peur de perdre Shin, est-ce mauvais que P' ressente autant pour toi ? Est-ce que P' a vraiment tord ?"

    "..."

    "Et durant les nombreux moi où on ne s'est pas rencontré dans le passé, Shin, n'as-tu jamais pensé à moi ?"

    P'Keng se baissa pour embrasser mes pieds. P'Keng avait le visage qui était fier et populaire chez de nombreuses personnes. La personne m'a tapé sur le dos,  ainsi que sur mon visage et mon front avec des mots d'excuses et d'amour.

    "..."

    Mes sanglots que je tendais de garder étaient tellement fort que P'Keng a dû arrêter de parler et lever la tête pour me regarder comme quelqu'un qui ne pouvait rien faire. C'est à ce moment-là que mon père a marché directement de la cuisine vers moi.

    "Les affaires de ta famille sont finies.... Tu peux partir."

    "P'... va partir... P' est vraiment désolé."

    Même si les yeux de P'Keng affichait de la réticence, P'Keng accepta de se lever. A ce moment, j'ai eu l'occasion d'avoir un contact visuel avec et de regarder le visage de P'Keng. Ca m'a fait réaliser que je n'étais pas le seul qui avait des larmes qui coulaient pour tout ce qu'il s'était passé. Mais P'Keng avait aussi des larmes depuis cet événement, qui n'étaient pas différentes des miennes. 

    "P' est désolé... P' l'est vraiment..."

    P'Keng leva ses mains pour faire ses adieux et se retourner, se préparant à quitter la maison. Mais avant que P'Keng s'en aille, j'avais oublié de lui ce que j'avais dans mon esprit.

    "P'Keng."

    P'Keng arrêta de marcher, se retourna, et me regarda avec un visage plein d'espoir. J'arrêtes de haleter et reprend mes esprits, avant de dire ce que je ressens vraiment pour lui.

    "Je... Ne te pardonnerai jamais... Jamais."

    "Shin."

    "Et je.... te hais.... hais."

     


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