• Chapitre 08 : Enflammez-vous

    Attention, ce chapitre contient une scène très choquante et violente. Je mettrai un avertissement au début et à la fin de cette scène pour ceux qui ne souhaitent pas la lire

     

     

    "Qu'est-ce qui se passe, alors pour que P' ressemble à ça ?"

    "C'est bon, de toute façon. P' ne fera sûrement pas ce travail pour toujours."

    "Mais je ne suis pas d'accord avec ça !!"

    Finalement, le jour où P'Keng a été officiellement libéré de ce travail de représentant de l'université est arrivé. La chose dont j'avais le plus peur est arrivée. Les images sur le site internet de l'université ont été remplacées par la photo d'autres étudiants. 

    Les photos des activités, si il y avait des images où P'Keng était là, même pour aider les autres avec le travail, ces photos ne seront plus dans les médias. P'Keng s'avère être la personne à qui toute l'université a tourné le dos. Avec tous les autres surnoms dont P'Keng a eu, il y avait "l'ange déchu".

    De ce que j'ai dit et promis d'être pour toujours à ses côtés, il s'avère maintenant que la seule pensée que j'ai c'est d'arrêter d'être proche de P'Keng, et sortir de sa vie.

    Aujourd'hui, P'Keng pourrait être licencié. Mais si j'insiste toujours pour être son junior, ça continuera juste à créer des problèmes à P'Keng. Je ne sais pas ce que P'Keng devra affronter dans le futur.

    A partir de ce jour, j'ai crié au visage de P'Keng. J'ai ensuite passé les deux semaines suivantes comme une période pour m'échapper. J'ai toujours essayé de fuir P'Keng. Ne pas répondre à ses appels, et ses messages, et en me retirant définitivement du club de musique.

    Peut-être parce que P'Keng est occupé en ce moment. Concernant la fin de son travail de représentant de l'université, aucun de nous deux n'a eu besoin de marcher pour se rencontrer à l'université. Comme il n'est pas venu me voir, ou je ne suis pas passé devant la table où il s'assoit, on ne s'est pas revu. Je considère que c'est ma chance parce que si je devais marcher, et le rencontrer, je ne sais pas ce que je ferai devant lui non plus.

    Même si je dois m'inquiéter de ne pas pouvoir respecter mes promesses, j'ai été soulagé quand P'Keng et moi, ne nous sommes plus rencontrés, et que les nouvelles se sont calmées, personne n'a plus parlé de l'histoire de P'Keng d'une mauvaise façon. Ils ont arrêtés de me prêter attention.

    Cela a donc renforcé l'idée que j'avais pris la bonne décision. Même si ça me fait avoir l'air d'un looser comme Pramote ne veut plus rester avec moi. C’est dommage de devoir oublier quelqu'un au bon coeur comme mon senior, mais au point je ne détruis plus la vie de mon P'.

    o0o0o0o

    "Shin"

    "P'Keng"

    La théorie est nous ne pouvons pas échapper à tout pour toujours. C'est une vraie histoire, et j'étais sur le point d'entrer dans le dortoir quand une voix m'a appelée. P'Keng se tenait sur le trottoir en face du bâtiment de mon appartement. Il m'approche, je ne sais pas combien de temps P'Keng est resté assis et m'a attendu, je sais juste que ça devait être une longue journée parce que son expression n'était pas bonne.

    Je regarde autour et je me demande si quelqu'un va se faufiler pour prendre des photos de nous devant la porte. Quand P'Keng avance d'un pas, je recule aussi d'un pas, bien conscient que la distance entre mon frère plus âgé est importante. 

    "Shin... Pourquoi tu fuis P' ?"

    "Non. P'Keng me regarda avec des yeux grognons. J'étais au courant de son déplaisir mais je ne pouvais pas arrêter mon corps.

    "P' qu'est-ce qu'il y a ?"

    "P' veut te parler."

    J'allai inviter P' à venir s'asseoir dans le petit parc derrière mon dortoir, mais du coin de l’œil, je vois un groupe de personne qui marche dans cette direction, alors je change d'avis. 

    "Parlons plus tard P'. Je ne suis pas confortable aujourd'hui."

    Alors je pars rapidement de là, me dépêchant de retourner dans ma chambre sans un regard pour P'Keng qui se tenait encore devant le bâtiment.

    o0o0o0o

    "P'... Ça fait combien de temps ?"

    "Depuis lors ça fait un moment, Shin... P' a finalement le temps pour une conversation."

    "Parlons en haut, P'."

    J'ai rencontré P' devant le dortoir trois jours d'affilés. Peu importe de quelle façon j'échappais à P'Keng, P'Keng revenait quand même, même si je pensais que P'Keng serait tellement énervé qu'il ne voudrait plus me voir. 

    Sachant que fuir ne serait pas la fin de l'histoire, alors j'ai décidé de le confronter et de parler à P'Keng. Au moins le prochain jour. Quand P'Keng aura réglé ses problèmes, et si ça n'attire l'attention de personne, alors on pourra redevenir senior et junior.

    "Shin est énervé contre P' ? Tellement énervé que Shin ne voulait même plus me voir n'est-ce pas ?" Dès que la porte fut fermée, P'Keng a immédiatement commencé la conversation.

    "Non, je ne suis pas énervé."

    "Alors pourquoi Shin a disparu de la vie de P' ?"

    "P'Keng tu as été viré de ton rôle de représentant de l'université, n'est-ce pas ?"

    "Qu'est-ce que cette histoire à avoir avec ça ?"

    "P' réponds-moi d'abord."

    "Je t'ai déjà dit que ça m'était égal. Alors pourquoi Shin doit s'en préoccuper ?"

    "P' ne s'en préoccupe pas, mais moi si. Je ne veux pas que P' soit comme ça. J'admire P' et je veux que P' reste cette personne que j'admire depuis toujours. Depuis que tu me connais tout est devenu pour toi. Je n'ai pas besoin d'être la raison pour laquelle tu souffres."

    "C'est le cas ? Ce qui fait que Shin ne voulait plus rencontre P'."

    "Parce que j'ai appris que P' avait été licencié à cause de ces nouvelles disant que P' est gay et d'où P' pense que cette rumeur provient ?"

    "Tu ne crois pas ces nouvelles ? Pourquoi tu ne crois pas juste en moi ? Juste comme quand je suis avec Shin."

    "Je n'ai pas dit que je les croyais."

    "Mais tu restes loin de moi."

    "Je pense que c'est la meilleure solution P', tu peux voir que depuis qu'on est loin l'un de l'autre, les mauvaises nouvelles sur nous deux ont disparu."

    "Et qui a dit qu'il resterait à côté de P' peut importe ce qu'il se passe ?"

    "Je..."

    "P' aime Shin."

    "Ah ?"

    "P' aime Shin, comme Shin aime P'...."

    "P'Keng, je... n'ai jamais pensé à P' qu'avec du respect."

    "Ce n'est pas vrai !! Si Shin ne pense pas à moi alors pourquoi SHin est resté près de moi ? Pourquoi venir voir P', pourquoi me donner de l'espoir ..."

    "Je ne l'ai pas fait."

     

     

    Cette scène est celle du viol. La version anglaise sur laquelle je me base n'a pas traduit ce passage, car il est trop violent. J'ai cependant une version thaïlandaise non censurée. J'ai compris ce qu'il y avait décrit grâce à la traduction automatique de Google. Je vais évidemment reformuler les phrases qui n'ont aucun sens. Je mettrai un avertissement à la fin de la scène. Les phrases en italique sont celles que je n'ai pas compris, et dont je ne suis vraiment pas sûre.

     

     

     "Tu essaies juste de trouver un moyen de me rejeter, non ? En vérité, tu m'aimes comme je t'aime ? Réponds !"

    ".. Outch"

    Soudain, P'Keng s'est précipité vers moi, énervé. Quand j'ai réalisé que je n'avais jamais vu P'Keng dans cet état, je me suis rapidement reculé. Mais il s'avère que je me tenais à côté d'un mur, et que je ne pouvais plus aller nul part. En peu de temps, P'Keng s'est précipité sur moi, et a mis ses mains autour de mon cou.

    "Quand je ne suis plus célèbre... je ne suis plus comme avant. Tu viens de le voir, non ? Tu es comme les autres autour de toi. P' a raison, n'est-ce pas  ? Réponds, s'il te plaît réponds"

    Je tentais de respirer tant bien que mal, alors je ne pouvais pas répondre à la question de P'. En même temps, j'essayais de repousser la main de P'.

    "Et la chose que tu m'as fait... qu'est-ce que c'est ?"

    "Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu dis ? Laisse-moi partir."

    La peur a augmenté chez moi, parce que tout s'est passé tellement vite que je ne pouvais pas me retenir. La peur faisait trembler tout mon corps, de la tête aux pieds.

    "Me donner de l'espoir, pourquoi, pourquoi !!"

    “...”

    "M'imaginer qu'un jour je rencontre une bonne personne. Une personne qui ne va pas s'approcher par intérêt ou pour ma célébrité. J'ai vu que ton visage naïf avait l'air bon, mais le résultat n'était pas différent. Pourquoi faire semblant ? Pourquoi me tromper !!" [C'est P'Keng qui dit toutes ces lignes, mais elles étaient séparées de cette façon]

    Les yeux de P'Keng me fixaient avec découragement et incompréhension. Et c'était le même spectacle que je renvoyais à P'Keng.

    "P'Keng... Laisse-moi partir."

    "Ah, je ne suis plus célèbre. Tu reviendra certainement te reposer comme tout le monde l'a dit non ? C'est dommage que je te vois différemment des autres."

    "Libère-moi."

    "Sont-ils mieux que moi !!??"

    Bam

    Mon ventre s'est tordu de douleur. En ce moment, P'Keng m'a donné un coup de genoux dans le ventre. J'étais coincé jusqu'à ce que je ne puisse plus rien dire. Les forces commencent à me manquer, parce que j'avais du mal à respirer. Parfois, j'avais l'impression de mourir. Les larmes ont commencé à couler à cause de la peur.

    "Pourquoi tu as dit que tu ne t'intéressais plus aux nouvelles ? Mais quand tu entends quelque chose, tu t'éloignes. Tu es mauvais."

    Après avoir dit que j'étais mauvais, mon corps est comme devenu le sac de sable de P'Keng. Je n'étais que bon pour être touché, frappé et étranglé. Quand il a vu que j'étais épuisé, il m'a soudainement lâché, me faisant tomber au sol. Mais ce n'était toujours pas suffisant pour le coeur de P'Keng, qui a continué à me donner des coups de pieds à plusieurs reprises. Je me suis mis sur le côté.

    "Assez, assez P'.... Je suis désolé. Ça suffit, j'ai déjà accepté... Je suis désolé."

    Je rassemble toutes mes forces en reprenant mon souffle, lève les mains pour rendre hommage à P'Keng, tout en m'inclinant et en m'excusant en lui disant que je n'en avais pas l'intention. Je ne sais pas ce que les autres ont fait, mais depuis que je suis né je n'ai jamais eu de problèmes avec personnes, alors je ne pouvais pas deviner que je vivrai un jour ce genre de situation. Je ne peux donc pas me protéger contre P'Keng même si je suis un homme.

    Il semble que mes excuses aient atteint les oreilles de P'Keng. P'Keng a alors arrêté le pied qui m'avait pincé et frappé à plusieurs reprises dans les côtes. P'Keng s'est arrêté et est resté immobile, je n'ai osé aller nul part. Même bouger ou lever les yeux pour regarder P' je n'ai pas osé.

    "P' P'..."

    La paume de ma main a frappé celle de P'Keng assez fort, alors qu'il essayait de s'appeler lui même. Juste avant, P'Keng s'est assis et a essayé de tenir ma main, mais avec la peur et le choc, j'ai repoussé la main de P'Keng. Mais P'Keng a refusé de capituler, alors j'ai commencé à me battre pour survivre.

    "Où vas-tu fuir ?"

    Pendant ce temps j'ai essayé de donner un coup de pied dans les jambes de P' et de me libérer en rampant. P'Keng a marché pour me tirer par les cheveux, et mettre ma tête au sol. Quand il a vu que je commençais à me calmer, la voix de P'Keng s'est faite plus dur, faisant se lever les cheveux sur mon crâne, il a tourné mon visage vers l'arrière, et me fit me lever comme il le voulait, vu que je ne pouvais pas tenir debout seul.

    P'Keng m'a traîné dans la chambre. Je ne sais pas ce qu'il va se passer. J'ai peur que P'Keng me piétine de nouveau. Plus je m'éloigne de la porte, plus j'ai peur. J'essaie de tenir le rebord de la porte de la chambre, parce que je ne voulais pas y entrer. 

    "Viens ici, lâche prise."

    Mais comme j'ai refusé de lâcher prise comme me le demandait P'Keng, il a frappé la main qui tenait la porte. Mais après ça, p'Keng m'a touché, pressé contre le cadre de la porte, faisant claquer mes jambes contre le cadre de la porte. Mes genoux se sont mouillés, alors que je sentais un liquide le long de mon pantalon.

    Si j'avais pu savoir que c'était du sang. Mais je ne pouvais que le deviner, parce que le pantalon de mon uniforme  est noir, donc je ne peux pas voir la couleur. La douleur m'a fait lâcher le cadre de la porte comme le voulait P'Keng, tout en me faisant m'effondrer sur le sol, comme une personne déprimée.

    "Laisse-moi partir."

    Le respect que j'avais pour lui est parti. La politesse que l'on doit aux personnes que l'on respecte, et que nous voulons prendre pour exemple, a été englouti par la cruauté de cette personne. 

    "Je t'ai dit de me libérer."

    Je pensais que recevoir des coups de pieds et de poings seraient la pire chose qu'il pouvait m'arriver aujourd'hui. Mais ce n'était pas le cas. Le mal que je viens de subir n'est que le début. La véritable horreur est sur le point de commencer quand P'Keng a commencé à retirer sa ceinture et à enlever son pantalon. 

    J'ai passé ce moment à tenter de réunir mes dernières forces pour tenter de sortir de la chambre à temps.

    "Où vas-tu ?"

    P'Keng criait, pour que je revienne vers lui. Mais la peur et le désir de survivre m'ont permis d'accélérer mon exploration.

    "Oh !"

    Comme l'appel de P'Keng n'a pas pu m'arrêter, la ceinture a sifflé dans l'air, pour que sa boucle devienne plus lourde. La tête de la ceinture a claqué sur l'arrière de ma tête à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je commence à avoir le vertige. Mais je n'ai toujours pas abandonné, j'ai essayé de me lever, peu importe la quantité de sang que je perdais.

    Quand P'Keng a vu que je n'abandonnai toujours pas, il a marché pour me saisir, et m'a piétiné les genoux à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je ne puisse plus me lever. 

    "Aïe, j'ai mal, j'ai mal."

    P' était bon pour moi, alors je le confronte. Pour le moment, je n'ai pas la force de combattre quoi que ce soit avec P'Keng. La seule chose pour laquelle je prie, c'est de pouvoir l'arrêter.

    Tout le temps, j'étais bon dans tout ce que j'ai fait avec mon corps. Je ne pouvais que demander grâce à P'Keng. Je n'arrêtais pas de demander, et de répéter "Ne le fais pas." Je le priais avec les mains tremblantes.

    "Ne pleure pas."

    "Laisse-moi partir."

    "Tu penses toujours à moi ?"

    Au début, je pensais que ça avait fonctionné, parce que P'Keng avait cessé de me gifler, et il me tapotait le visage à la place. Mais il semble que j'avais tort. Quand je l'ai supplié, au moment où il commençait à faiblir, ses mains qui essuyaient mes larmes, se sont mises à serrer fermement ma mâchoire. Ça faisait mal au point que je ne puisse plus parler. 

    En fin de compte, P'Keng a pu résister, et à réussir à entrer cette partie de lui en moi. Bien que j'ai essayé de dire que j'étais blessé, et que je me débattais sans force pour tenter de le repousser. Mais peu importe mes efforts, je ne pouvais pas arrêter ce mal.

    "Me fais mal, me fais mal, libère moi.... vous ** me libérer, me libérer, vous êtes **" [je ne sais pas à quoi correspondent les étoiles, alors je les ai laissées]

    "Tu as entendu à quel point je suis mauvais... bien. Je n'aime pas ça quand tu les crois tellement. Je serai aussi mauvais qu'ils le disent."

    "Merde, libère-moi"

    La douleur me faisait pleurer, et je le réprimande à nouveau. Mais pendant qu'il abusait de moi, malgré mes demandes, je n'ai reçu aucune pitié de cette personne. Plus je le maudissais, plus il me serrait la gorge, jusqu'à ce que je n'ai plus de voix, même si ma bouche fonctionnait toujours.

    Le sang sur ma tête ne cessait de sortir, jusqu'à venir sur mes yeux. Si je pouvais toujours bien voir, j'ai vu P'Keng sortir son téléphone portable, et la pointer sur mes lèvres, mon menton, avant de descendre sur le reste de mon corps.

    "Non."

    Dans mes dernières pensées, j'ai essayé d'empêcher P'Keng de me faire encore plus de mal. Mais je ne savais pas dans quel état j'étais, comment me protéger ?

    "Soeur Love Chin Soeur Love Chin" [aucune idée de ce que ça veut dire]

    "Je l'ai fait parce que j'aime Shin... il m'appartient. Je vais m'occuper de Shin. Ne me laisse pas comme les autres... Ne le fais pas..."

    Pendant tout ce temps, P'Keng me maltraitait. Il n'arrêtait pas de dire ce mot "amour". Mais pour moi, le mot amour à ce moment ne pouvait pas m'aider, il n'avait aucun sens.

    Enfin, j'ai abandonné. J'ai arrêté de lutter, j'ai fermé les yeux, laissant les choses se produire autour de moi, dans l'espoir que ça se termine dans la minute. Je ne sais pas si je vais en demander trop, mais je continue de prier en fermant les yeux pour que je puisse m'endormir.

    Que cette douleur soit le pire des rêves que je n'ai jamais connu, puis me réveiller, et laisser ce cauchemar derrière moi, ou dormir pour toujours.

    Mais je n'ai pas pu dormir ou rêver comme je l'espérais. Chaque contact était douloureux, chaque mouvement que P'Keng avait était contrôlé, et je ressentais tout jusqu'au moment où P'Keng s'est enfin libéré de toute méchanceté. 

     

     

    Je termine ici la traduction approximative, pour revenir à la version anglaise. Cela signe aussi la fin de cette horrible scène. Pour ceux qui ont préféré la sauter, vous n'aurez besoin que de deux informations : P'Keng a tabassé et violé Shin, et il l'a filmé.

     

     

    "Assez... assez."

    Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé. Les terribles événements continuent de se répéter. La libération de sa colère sur moi ne s'est pas terminé une seule fois.

    Je ne vois pas ou ne pense à rien de ce qu'il y autour de moi. Sachant que mon corps ne s'est changé que d'un état douloureux à un corps qui pouvait à peine s'effilocher et se déchirer. Jusqu'à maintenant, il ne me restait presque plus aucun sentiment.

    o0o0o0o

    Je me sens obligée de faire un petit message de prévention.

    P'Keng n'a aucune excuse pour ce qu'il a fait. Peu importe la pression, les faux espoirs, on n'a JAMAIS AUCUNE EXCUSE

    Sachez aussi que tous les viols ne sont pas aussi violents, et que toutes les victimes ne se défendent pas. C'est ce qu'on appelle l'état de sidération. C'est en gros le cerveau qui bug, et qui n'agit plus. Vous pouvez être violée et ne pas vous défendre. Si cela vous est arrivé, portez plainte, ou appelez des numéros d'aide. Vous n'avez pas à écouter ceux qui disent que vous allez gâcher la vie d'une personne.

    Cette scène est choquante, et peut être traumatisante. J'ai eu dû mal à la traduire personnellement. Mais je voulais le faire pour une simple et bonne raison : les hommes aussi se font violer. Par des hommes ou des femmes, et il faut également dénoncer ce genre de comportement, et que ces personnes finissent en prison.

    Je sais que beaucoup de personnes n'aiment pas ce roman et cette série à cause de cette scène. Je l'adore au contraire à cause de ça. Oui, le sujet est dur. Mais il faut en parler, il faut le montrer, il faut encourager les personnes à porter plainte, et la justice à faire son travail. 

    J'espère quand même que ce chapitre vous a plu

     


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